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La maladie : une crise d’expulsion des toxines et un nettoyage organique

La maladie : une crise d’expulsion des toxines et un nettoyage organique

D’où vient cette énergie qui investit et anime les êtres vivants et s’arrête à leur mort ? Energie vitale, force vitale, énergie nerveuse, Chi ou Prâna, quel que soit son nom, représente la réunion des forces de la vie dans le corps animal qui permettent aux cellules et aux organes de fonctionner. Très présente au jeune âge, affaiblie au grand âge, elle est la force guérisseuse électromagnétique naturellement contenue dans nos atomes pour éliminer, réparer et détoxiner le corps physique.

Quand elle est insuffisante, l’accumulation des toxines à l’intérieur de l’organisme s’accroit jusqu’au stade chronique et lésionnel qui mène à la dégénérescence cellulaire et à la maladie physique.

Selon le Dr. John H. Tilden, médecin hygiéniste et naturopathe, l'apparition de symptômes morbides ne sont que la conséquence ultime d’une « intoxination » excessive de l’organisme qu’il appelle TOXÉMIE. La toxémie est la cause immédiate des maladies.

Ainsi les infections par exemple, sont facilitées par l’état morbide du terrain organique souffrant d’un excès de déchets endogènes ou exogènes circulant dans le corps.

Pour être en bonne santé, un corps vivant a besoin d’une force vitale optimale et d’un taux de toxémie le plus bas possible. Les microbes dits pathogènes ne se développent que sur un organisme dont le système immunitaire est affaibli par l'excès de toxines dû à des facteurs de vie défavorables. Regardons comment cela fonctionne chez nos amis équins.

La tolérance toxémique chez le cheval

La “TOXÉMIE” est la conséquence d’une insuffisance d'élimination par les cellules de leurs déchets métaboliques (origine endogène : toxines). Elle est également la conséquence de l'introduction dans le corps de poisons et de substances étrangères aux besoins normaux des cellules - par la bouche, le nez, la peau, l'anus, etc. - (origine exogène : toxiques).

Majoritairement, le déséquilibre commence dans le système gastro-intestinal : la bouche, le pharynx, l'œsophage, l'estomac, l'intestin grêle, le gros intestin et l'anus. Sa perturbation entraine petit à petit une surcharge des organes filtres tels la peau, le foie, les reins, les intestins et les poumons puis des systèmes régulateurs endocriniens et nerveux. À cet état, l’organisme entre en saturation et se désorganise jusqu’au niveau de la cellule.

Chez un poulain, le niveau de toxémie est bas (peu d’encrassement) mais son seuil de tolérance toxémique est bas aussi (système immunitaire jeune). Par contre sa force vitale est très élevée, lui donnant un potentiel vital défensif puissant. Sa symptomatologie sera violente avec une évacuation forte des émonctoires. La maladie est d'intensité proportionnelle au potentiel vital. Ceci engendre un état de crise aiguë forte en cas de toxémie chez un yearling.

Chez le cheval, le niveau de toxémie et son seuil de tolérance sont moyens mais sa force vitale est moins élevée ce qui provoque généralement une sortie moyenne des émonctoires et une crise aiguë moyenne.

Chez le cheval d’âge, le niveau de toxémie et son seuil de tolérance sont élevés mais sa force vitale est réduite ce qui entraine une faible évacuation des émonctoires et un encrassement plus rapide avec des crises aiguës sans nettoyage organique suffisant facilitant l’installation des maladies chroniques. La reconstruction des structures organiques est faible et lente.

Ainsi la maladie est un symptôme du corps signalant que son seuil de toxémie est dépassé. Ainsi l’organisme parle à la conscience avec ses maux (mots).

Le rôle de la détoxification de l’organisme

Lorsque que le corps du cheval est « malade », son énergie vitale se dirige vers le système immunitaire et les émonctoires (c’est-à-dire les portes d’expulsion des toxines métaboliques et des toxiques) qui permettent l’élimination des déchets, ceci au détriment de l’appareil locomoteur et du système digestif d’où une sensation d’épuisement et l’absence de faim.

La peau, le foie, les reins, les intestins et les poumons, mais aussi l’utérus, les glandes lacrymales et les glandes salivaires vont entreprendre un véritable nettoyage organique pour rendre à nouveau les humeurs (sang, lymphe, liquides intra et extra-cellulaires) propres et opérationnelles. Ce sont elles qui luttent contre l’encrassement continuel du corps et c’est souvent leur encrassement qui est à l’origine des maladies.

Il est alors recommandé de laisser le cheval se reposer et diminuer la quantité de sa nourriture (diète) pendant la crise aiguë d’élimination pour que ses ressources vitales se focalisent sur le rétablissement.

Ces liquides biologiques composent les deux tiers du corps animal avec pour fonction de nourrir les cellules. Ils doivent avoir le moins de surcharges possibles en toxines et en toxiques et transporter les acides aminés, les acides gras essentiels, les vitamines, les enzymes, les minéraux et les oligoéléments pour combler les carences et répondre aux besoins organiques.

La lymphe facilite les échanges de matières nutritives, de gaz et de déchets, entre le sang et les cellules. Le mouvement de la lymphe se fait donc des profondeurs cellulaires vers la surface du corps. Elle conduit les déchets produits par les cellules, les cadavres de microbes et les débris cellulaires au sang. Le sang emmène les déchets aux organes éliminateurs pour évacuation hors de l’organisme.

Les ganglions lymphatiques sont de mini stations d’épuration où prolifèrent microbes et levures qui transforment et digèrent les toxines organiques. Un ganglion enflammé est un ganglion saturé tentant de faire un travail biologique d'épuration et de nettoyage. La lymphe se nettoie grâce aux reins, au côlon et à la peau.

La lymphe progresse dans l’organisme grâce aux mouvements du corps du cheval. Typiquement, un cheval qui est habitué au pré 24h/24 et qui se retrouve en box pendant une période va souvent faire un engorgement des membres (les fameux poteaux) par la lymphe devenue stagnante par manque du mouvement physique habituel au cheval.

Tant que la quantité de déchets circulant dans le corps est inférieur à la limite des capacités excrétrices des organes émonctoires, le corps reste en santé.

Comprendre la maladie

Le corps vivant est soumis à des lois créées par la Nature qui régulent l’organisation de la force vitale l’animant.

D’abord la santé d’un être vivant dépend des facteurs de vie indispensables dont il est le moins bien pourvu. La carence de l’un de ces facteurs affecte tous les autres. La synergie entre tous ces facteurs est indispensable à l’état de santé.

Ensuite, plus la force vitale d’un organisme est importante, plus sa capacité de fournir un travail croit en fonction de la force vitale qui l’anime. Mais plus l’organisme travaille, plus cette force vitale diminue et oblige au repos.

En absence de nourriture, les parties vitales sont préservées en fonction de leurs importances. Le corps perd en premier lieu les tissus non vitaux tels que les tissus adipeux, les toxines, les déchets, les matières étrangères contraires au bon fonctionnement de l’organisme, le pus, les kystes, les tumeurs, etc. Ceux-ci sont oxydés, lysés et « consommés » par l’organisme. Il se débarrasse des encombrants et profite de la circonstance pour se nettoyer.

Le travail d'élimination étant une fonction vitale, nécessitant une dépense d'énergie nerveuse, il est naturel que l'organe le plus fort se charge de ce travail. C'est donc principalement lui qui supporte la charge du travail d'élimination et de restauration et qui révèle des symptômes de maladie. L’organe malade est l’organe le plus fort. S’il ne peut plus jouer son rôle ou est empêché, un autre organe ou fonction prend le relais du travail d’élimination mis en suspens. La symptomatique change alors.

Il est important de comprendre que masquer les symptômes d’un organisme à coup d’antalgiques sans rétablir les facteurs de vie dont dépend sa santé naturelle, ou d’empêcher la crise de désintoxication et de régénérescence, conduit à une baisse de la force vitale de l’organisme et de sa capacité à rétablir son intégrité. Dans ces circonstances, les crises de désintoxication faiblissent et se raréfient, permettant l’accumulation des déchets dans le corps et menant l’organisme vers l’épuisement et la déchéance prématurée.

La maladie est une lutte de la vie. Elle passe par plusieurs étapes où la vie tente de neutraliser la dégradation biologique en cours.

- Le premier stade est actif et dynamique avec des symptômes vitaux de libération et de régénérescence par une suractivité de certaines fonctions yang afin de neutraliser des toxiques, de les éliminer et de réparer les tissus lésés : élévation du pouls et de la respiration, fièvre, douleur, inflammation, prostration, toux, diarrhée, cicatrisation, … Tous les maux qui se terminent en « ite » (otite, gastrite, méningite, arthrite…) sont symptomatiques de cet état de maladie aiguë.

- Le deuxième stade est un basculement dans une phase dite de « conservation ou d’insuffisance » où les forces nerveuses composent avec les facteurs pathogènes en diminuant certaines fonctions du corps afin de maintenir sa vitalité. C’est une phase adynamique, passive s’exprimant par des symptômes yin : fatigue, perte d’appétit, peu de sécrétions et d’excréments, constipation, affaiblissement du mental et des émotions. Cette phase correspond à un état de maladie devenu chronique : constipation, troubles digestifs récurrents, déséquilibre glandulaire, dépression, arthrose, etc.

- Le dernier stade d’évolution d’une maladie est l’état pathologique. À ce stade, Les crises de désintoxication se font alors plus rares et faibles. L'organisme se dirige vers l'épuisement et la déchéance prématurée. Les symptômes de dégénérescence représentent les altérations des tissus et des fluides dues aux causes pathogéniques.

Les deux premiers stades sont des actions correctes de l’organisme qui utilise ses outils naturels pour corriger ce qui ne va pas. Mais dans le troisième stade, la désorganisation cellulaire est devenue profonde et les altérations sont devenues de vrais états pathologiques installés : scléroses organiques et tissulaires, problèmes cardiaques, hypertension, atrophies musculaire, cardiaque, nerveuse, hypertrophie, tumeurs bénignes ou malignes, syndrome métabolique équin, Cushing, les neuropathies…

Ainsi donc la maladie est rarement subite mais précédée de divers signes et symptômes bénins et peu visibles qui se développent graduellement. Les étapes du rétablissement suivent ce chemin graduel dans l’autre sens, en repassant par la phase chronique puis aiguë, en récupérant progressivement l’énergie nerveuse perdue lors du développement pathologique antérieur. Par exemple la phase de guérison d’un problème de peau repassera par une crise éruptive avant de se résorber définitivement.

Les causes originelles qui permettent l’installation de la maladie dans un corps vivant sont les habitudes anti-physiologiques qui violent les lois biologiques auxquelles chaque corps est soumis. L’énergie vitale dans sa force pleine et entière donne au corps vivant le pouvoir de se cicatriser de lui-même, de se rétablir seul, de se refaire quand la cause le rendant malade est supprimée. La maladie est une action salutaire, vitale de désintoxication qu’il faut accompagner et soutenir au mieux pour qu’elle accomplisse son processus de nettoyage afin de régénérer le corps.

Il faut prendre le concept de la maladie à l’envers pour guérir : ce pouvoir vital d’auto-guérison est inné aux cellules vivantes. La maladie EST son remède salvateur déclenché pour guérir. Un cheval qui manifeste des symptômes et des maux est un cheval qui demande à guérir.

Retrouver la santé de votre cheval

La santé se situe donc dans l’espace qui se crée entre l’énergie vitale la plus haute et la toxémie la plus basse possible. Il faut donc une capacité organique d’élimination capable de maintenir et d’organiser un équilibre biologique le plus parfait possible. Comment faire ?

Il s’agit de soutenir les corps physique et émotionnel de votre cheval dans cette capacité d’élimination mais avant toute chose, il s’agit d’éviter à son corps la toxémie.

Par exemple les toxiques perturbant le système hormonal peuvent créer le syndrome métabolique équin, l’obésité, les maladies de la thyroïde, les leucémies, l’asthme, les allergies, les troubles du comportement, …

Les aliments mucogènes, comme les céréales et les graisses en excès congestionnent la lymphe. Ils facilitent les troubles intestinaux, les fermentations, l’acidification, la porosité intestinale et la dysbiose et la congestion globale des systèmes organiques. Ils sont producteurs de mucus, de glaires qui passent dans la lymphe et vont causer de l’inflammation.

Rappelons que la lymphe pour progresser dans le corps demande des mouvements du corps, donc de l’activité physique, des exercices physiques ou sinon des massages.

Neuf facteurs principaux conditionnent la toxémie ou la santé :

  1. Ce que le cheval ingère (aliments, eau, toxiques, etc.) :

- Les céréales industrielles et la paille pulvérisées de phytosanitaires et/ou OGM dont la métabolisation produit trop de sucres faisant proliférer les colonies de mauvaises bactéries qui provoquent des dysbioses intestinales. De plus, les molécules chimiques prennent la place des messagers organiques sur les récepteurs biochimiques provoquant un désordre endocrinien ;

- L’allopathie chimique : les vermifuges chimiques (qui impactent la flore intestinale), les antibiotiques (qui modifient l’équilibre des populations bactériennes et provoquent une perte de l’effet de barrière de l’intestin), la cortisone, les métaux lourds contenus dans les vaccins (qui favorisent le développement des mauvaises bactéries), les hormones de synthèse, les anti-inflammatoires chimiques, certains additifs pour la conservation et les exhausteurs de goût ;

- La pollution des eaux et des nappes phréatiques (plomb, hormones, médicaments, nitrite, pesticides), le chlore dans l’eau potable qui est bactéricide ;

  1. Ce que l'on applique sur sa peau :

Les produits de pansage peuvent contenir de nombreux composés chimiques qui, au fil du temps, imprègnent l’organisme du cheval. Tout ce qui est appliqué sur la peau devrait être comestible. Il est recommandé de bannir les produits contenant de l’aluminium, du fluor, du parfum, des perturbateurs endocriniens (toxiques hormonaux), des conservateurs, des pesticides, des filtres solaires, des éléments chimiques (parabènes, phtalates, alkylphénols, E320, dioxyde de titane, éthers de glycol, phénoxyéthanol, formaldéhyde, iodopropyl, polyéthylène glycol (PEG), sodium laureth sulfate, triclosan, etc.).

  1. Ce que le cheval respire :

La pollution de l’air (chemtrails, fumées industrielles) et l’appauvrissement des sols par les phytosanitaires (glyphosate, pesticides, herbicides) qui sont de véritables perturbateurs endocriniens ;

  1. Ce qu’il ressent, émotions (stress, joie, peur, etc.) :

- Le stress qui crée une acidose de l’intestin et in fine une acidose du corps ;

- Les émotions qui impactent l’homéostasie du corps ;

  1. Les rayonnements électromagnétiques qui l’entourent.
  1. Ses liens et ses contacts sociaux :

-        Interagir avec ses pairs et l’humain par le jeu, le grooming, pouvoir exprimer ses qualités innées sont indispensables à la préservation de son équilibre psychique.

  1. Son activité physique :

L’absence de mouvement facilite le dépôt et le stockage des déchets métaboliques endogènes et exogènes, qui contribue aussi au processus de concrétion des essences subtiles.

  1. Son repos (sommeil, relaxation, période de détente).
  1. Son exposition au soleil :

L’organisme est comme la plante, il a besoin de lumière et du soleil pour synthétiser certains éléments vitaux comme la vitamine D et lutter contre la dépression

Ainsi ce qui augmente l’énergie vitale :

Le repos physique, mental et digestif, le sommeil, la joie, l’amour, une alimentation naturelle vivante physiologique équilibrée, l’air pur, l'eau pure, la respiration, l’exposition suffisante au soleil, le contact avec la nature (ions négatifs anti-oxydants) et ses pairs, le silence, les massages, les bains de mer, les plantes adaptogènes, l’exercice physique adapté, une bonne masse musculaire, la relaxation, les expériences positives, la suppression des toxiques, un système hormonal efficient (thyroïde, surrénales, gonades, etc.)

Ce qui diminue l’énergie vitale :

Le stress, les produits chimiques, les toxiques, la pollution, les rayonnements électromagnétiques, les drogues et médicaments, l’excès ou le manque d’exercice physique, la perte de masse musculaire, l'insomnie, le surmenage, l'agitation, la peur, la colère, les conflits, la tristesse, la compétition, l’insatisfaction, les aliments morts, dévitalisés, dénaturés, transformés ou incompatibles avec le système digestif du cheval, la digestion, la suralimentation, les carences, la dysbiose intestinale, le bruit, l’agitation émotionnelle, les conditions climatiques défavorables, les expériences négatives, les relations toxiques, les ions positifs, la toxémie.

La pertinence des plantes pour le cheval

Parce que le cheval appartient à la famille des herbivores, son système digestif est tout naturellement dessiné par la Nature pour digérer, transformer et assimiler les plantes et tirer son énergie des végétaux. Une partie de sa force vitale provient des plantes qu’il mange et si elles ont de plus des vertus thérapeutiques, son organisme se soigne en mangeant.

Le cheval sauvage connait très bien ce principe de sélectionner les plantes qu’il ingère en fonction du besoin de son organisme, ce que le cheval domestique n’a plus la possibilité de faire en box avec des pâtures monoculture, voir n’a plus la connaissance quand sa lignée est coupée de ses racines depuis trop de générations.

L’importance du drainage par les plantes

La détoxication par les plantes est une méthode de guérison non violente où les principes actifs des plantes vont être utilisés de manière ciblée pour déclencher un mécanisme de détoxination des cellules, du sang et de la lymphe et soutenir l’élimination afin de libérer les organes émonctoires du corps pour rétablir le fonctionnement normal physiologique du cheval.

Drainer c'est nettoyer et assainir, faire circuler et activer les échanges organiques. La nature et ses plantes connaissent la nécessité du drainage dans le mouvement de la vie. Ainsi la plante médicinale est un vecteur d'information pour l'organisme du cheval. Manger pour lui est vital mais éliminer aussi. Le drainage, c'est la propreté intérieure.

Le drainage c'est l'affaire du corps. Les facteurs émotionnels de base : peur, colère, ressassement, tristesse et excitation influent très fortement le comportement des organes au point de troubler, arrêter ou emballer une fonction.

Quatre actions spécifiques et complémentaires composent le drainage :

1) Orienter vers les émonctoires les déchets et résidus du métabolisme ;

2) Si les émonctoires sont déficients, rétablir leur bon état de marche ;

3) ou si la sollicitation prolongée de ces derniers finit par entraver l'élimination des toxines produites par l'organisme, accélérer la fonction d'élimination des émonctoires.

4) lorsque des toxiques sont introduits dans l'organisme, détoxiquer l'organisme afin de l'assainir en accélérant l'élimination de certaines molécules chimiques.

Chaque cellule vivante du corps exige des nutriments et rejette ses déchets ce qui oblige une collecte extraordinaire mise en place pour chaque cellule, notamment la nuit lorsque le corps est au repos.

Si un émonctoire se met à mal fonctionner, s'il ralentit sa cadence ou si l'organisme augmente brutalement sa production de déchets, l'engorgement et l'intoxication vont engendrer des réactions négatives rapidement.

Le type de signes, de symptômes et de maladies indiquent l'utilité d'un drainage général du corps ou d’un drainage spécifique d’un organe.

Le drainage de confort ou d'entretien saisonnier

Il est considéré ici comme un entretien et un nettoyage d'un organisme sain et pas comme un traitement. On peut le comparer aux entretiens réguliers que l'on doit effectuer sur un véhicule et trouver une analogie entre le filtre à huile et le foie, le filtre à gasoil et les reins et le filtre à air et les poumons. Contrairement à une voiture, dans un organisme vivant on ne change pas les filtres, simplement on les purifie.

Le drainage lors de maladie ou d'intervention

Ici le drainage par les plantes est une action orientée vers l'amélioration du terrain organique. Il vise à éradiquer la toxémie.

Le drainage peut aussi se faire en préparation d'un traitement ou d'une intervention. Son intérêt sera de détoxiquer l'organisme en accélérant l'élimination des résidus vers les émonctoires foie, reins, intestins, peau….

Après la crise de toxémie il y a une phase appelée convalescence. Si l’organisme peut prendre le dessus, c'est au prix d'efforts considérables de l’énergie nerveuse. La convalescence est donc la période de reconstruction énergétique. C'est une période de grande fragilité car l'énergie vitale de survie a subi une très forte déplétion. Les plantes de drainage vont être d'un apport bénéfique en continuant de soutenir l’évacuation des déchets hors du corps mais il est bien de leur ajouter des plantes adaptogènes et stimulantes de l'organisme pour soutenir la reconstruction énergétique.

Le profil particulier du drainage d’un organisme âgé

L'âge avancé nécessite de nettoyer systématiquement l'intérieur du corps par un drainage des différents organes, pour éviter l’accumulation des toxines dans les rouages organiques.

Le cheval d’âge entre dans une phase de vie où ses organes sont déjà moitié centenaire ou plus. Ils commencent malgré de bons et loyaux services à ne plus répondre avec la même vélocité. Au début c'est surtout le temps de récupération qui va changer. Ce qu'un organisme mettait une heure à éliminer jeune, il faudra 3 ou 6 heures pour un organisme âgé.

Les plantes de drainage doivent faire désormais partie intégrante du mode de vie et d'entretien du cheval. Son activité physique décroît, son corps bouge moins et tout ce qui circule dans le corps, notamment dans sa lymphe, commence à ralentir. Ce ralentissement d'activité le protège des douleurs qu'une surcharge d'effort entraînerait indubitablement mais facilite l’installation de la toxémie. L’action drainante ne doit pas être forte pour ne pas léser la faible vitalité du cheval d’âge mais quotidienne pour garder la toxémie le plus bas possible.

Les drainages spécifiques

Le corps est un tout interdépendant. Si une partie du corps s'encrasse, l'ensemble de l'organisme sera affecté. Des fonctions organiques vont être perturbées à différents degrés, suivant l’affinité qu'elles ont avec la zone affectée.

Le drainage des différentes parties du corps s'avère parfois évident, les signes et symptômes sont clairs. Cependant une surcharge de toxines et une mauvaise élimination des résidus peut au départ passer inaperçu. D’où notre recommandation d’un drainage saisonnier qui est toujours une démarche profitable à l’organisme.

Le premier organe du cheval auquel on pense quand il s’agit de drainer est celui qui filtre 20 litres de sang* en permanence : le foie. Son rôle de neutraliser les substances toxiques présentes dans le sang en fait le premier candidat au drainage, surtout au printemps, à la période où l’énergie monte dans cet organe qui, s’il est saturé de toxines, risque une fatigue hépatique. Les plantes permettent d’éviter la congestion du foie et de relancer un foie paresseux ou malade :

Synergie foie drainage hépatique, Synergie fourbure cheval et poneys.

Le sang qui sort du foie est ensuite filtré par les reins qui élimine les déchets via les urines. Ceci nous amène au deuxième candidat majeur à une action de drainage :

Synergie rein et élimination, Synergie mixte foie et reins.

Le drainage des poumons va consister essentiellement à éliminer les mucosités excessives et les glaires qui entravent un bon fonctionnement des voies respiratoires hautes (bouche, nez, gorge) et des bronches.

Concernant le drainage des voies respiratoires profondes, l’action drainante consiste à diminuer la quantité de sécrétions et de mucosités obstruant les alvéoles pulmonaires et de fluidifier leur évacuation pour dégager les voies respiratoires. En cas d’infection des bronches, elle est couplée avec des plantes antibactériennes et antivirales. En cas d’affection allergique respiratoire, de plantes anti-allergènes et anti-inflammatoires accompagnent le drainage :

Synergie poumon et respiration, Composé immunitaire et poumon, Hypersensibilité des voies respiratoires.

Le drainage de la peau est indispensable en cas de maladies affectant la barrière cutanée : teigne, gale de boue, mycose, verrue, sarcoide, dermite, allergies, urticaire, eczéma, furoncles, mélanomes … Les pores de la peau sont considérés comme des mini poumons, des mini reins et des mini foies qui assument les fonctions d'élimination à l'instar de ces derniers. Pour de nombreuses affections de la peau une des principales causes se situe dans l'incapacité qu'a l'organisme d’éliminer ses toxines :

Dermite estivale antidémangeaisons, Gale et teigne.

Le drainage des intestins est un autre essentiel pour le cheval. La paroi de l'intestin a deux rôles importants, celui d'absorber les nutriments, et l'autre tout aussi précieux de mener à bien l'expulsion du restant non assimilé. L'évacuation trop lente du bol fécal, la paresse intestinale, la mauvaise réabsorption de l’eau et les gaz intestinaux seront les déséquilibres biologiques pour lesquels la mise en place d'un drainage de l'intestin par les plantes est pertinent.

Le drainage des intestins permet de nettoyer les muqueuses, les coins et recoins des anses intestinales et d'assurer une santé et un bon travail de cet organe que l'on peut mettre au niveau des organes vitaux et nobles car il est le principal réservoir défensif du corps :

Synergie spéciale intestins, Nettoyage intestinal.

Bien que l'estomac ne produise pas de déchets, il lui arrive d'être surchargé par un excès d'aliments ou par un excès d'acidité. C'est pour ces deux raisons que le drainage de l'estomac s'avère utile.

Un taux d'acidité gastrique trop longtemps élevé finit par léser la muqueuse de l'estomac. Cet excès d'acide devient une toxine pour l'organe et l'organisme. Le drainage de l'estomac consiste à abaisser l'hyperacidité des muqueuses, du milieu stomacal et du duodénum. Les régurgitations acides seront traitées puisque nous nous trouvons dans le cas de surcharge de l'organe. L'aérophagie, le météorisme, l’air dans le tube digestif et l'estomac sont des facteurs aggravants.

Des plantes émollientes qui maintiennent l'eau dans les cellules et soulagent la muqueuse gastrique des agressions de l'hyperacidité aideront l’estomac du cheval :

Synergie estomac, Synergie estomac et stress.

Nous avons vu précédemment que la lymphe conduit les déchets produits par les cellules au sang. Purifier le sang et soulager la charge des organes excréteurs passe obligatoirement par un nettoyage de la lymphe. Pour bien capter les déchets la lymphe doit être rapide à les charrier et les éliminer. Lorsque la circulation de la lymphe est déficiente le corps s'affaiblit, s'intoxique ce qui entraîne un vieillissement prématuré. L'excès de lymphe produit une surcharge pour l'organisme et encrasse le corps, causant œdèmes et lymphangites.

Le drainage lymphatique a pour rôle de décongestionner tout l'organisme, d'éliminer les sensations de pesanteur et de fatigues non justifiées. Agir sur la circulation lymphatique agit de concert sur la circulation sanguine veineuse et artérielle. Les plantes dont le tropisme est le système circulatoire sont utilisées ici :

Synergie drainage lymphatique, Drainage lymphatique + échinacée.

Le drainage de l’appareil génital de la jument est indiqué en cas de douleurs spasmodiques, de coliques lors des chaleurs, de pertes blanches, d’aménorrhée, de saignements abondants, d’ovarites, de kystes d’ovulation, … :

Synergie cycle et chaleurs pour jument, Cycle/chaleurs et antistress.

Enfin le drainage diurétique en cas de surcharge pondérale et d’obésité permet de débloquer certains mécanismes ayant favorisés l’accumulation des graisses et de l’eau dans les tissus. Toute surcharge pondérale congestionne l’organisme, congestionne et ralentit la lymphe, augmente la toxémie, pénalise les articulations des membres et diminue conséquemment les performances sportives du cheval. Les plantes diurétiques stimulent et facilitent l’élimination des surcharges pondérales :

Synergie spéciale obésité.

L’autre manière simple d’aider votre cheval à récupérer sa santé passe par ses intestins. Ses intestins sont le premier barrage de l’immunité interne et la première des choses à faire pour aider les intestins à être en santé est de soigner leur microbiote. La qualité de la défense immunitaire du cheval va dépendre de la diversité et du nombre de bactéries qu’il héberge. Un déséquilibre du microbiote intestinal est un déséquilibre dans la défense de l’organisme.

Pour tout savoir sur le microbiote du cheval et comment l’aider.

 

*Pour un cheval de poids moyen de 400 kg.

 

Sources :
Le drainage par les plantes – Bernard Michon, Énergétique & Plantes.
La toxémie : véritable cause des maladies - John H. Tilden
L'hygiénisme et la santé naturelle - Malo Naturo

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