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II - Comment aider le microbiote de son cheval ?

II - Comment aider le microbiote de son cheval ?

Voici en deux parties notre dossier de fond sur le fonctionnement du microbiote intestinal du cheval. Une connaissance indispensable aux cavaliers, propriétaires de chevaux et éleveurs pour soutenir au mieux la santé naturelle du cheval :

La partie 1 traite de l’importance et du rôle du microbiote intestinal chez le cheval et fait le tour des connaissances actuelles sur le sujet.

Voici la deuxième partie expliquant comment garder le microbiote équin en santé avec les conseils et les solutions en phytothérapie proposées par Énergétique & Plantes pour aider le microbiote du cheval quand il est défaillant.

II/ Comment aider le microbiote de son cheval ?

L’intestin est un écosystème complexe au contact de l’environnement extérieur par le biais des aliments et l’intermédiaire d’une flore bactérienne, elle-même extrêmement complexe, faisant partie de ce qu’on appelle le microbiote, qui représenterait environ le dixième du poids corporel animal.

La flore intestinale, la muqueuse intestinale avec les systèmes neuroendocrinien et immunitaire qu’elle comprend fonctionnent en synergie et en symbiose.

Toute modification dans l'équilibre de cette relation tripartite conduit à un dysfonctionnement intestinal, plus précisément à une réaction de l’organisme, sous la forme de dysbiose intestinale, d’une inflammation de la muqueuse et éventuellement de manifestations neuro-hormonales et immunitaires touchant l’ensemble de l’organisme.

Au cours de milliers d’années de coévolution, les bactéries et leurs hôtes ont forgé une relation durable, une symbiose contrôlée par le système immunitaire de l’hôte. Cette association mutualiste entre bactéries et système immunitaire s’engage à la naissance, lors de la colonisation intestinale, et induit le recrutement de multiples acteurs cellulaires qui coopèrent avec le tissu épithélial pour construire une barrière efficace, capable de confiner les bactéries dans l'espace intérieur du tube digestif. Une régulation très précise permet d’éviter des réponses inflammatoires délétères. Car une réponse inflammatoire excessive peut favoriser la sélection de bactéries pathogènes au détriment des bactéries commensales, réduire leur diversité ou induire des déséquilibres (dysbiose) entre espèces.

Le microbiote construit quasiment les trois-quarts de l’immunité du cheval. L’étude de son impact suggère le rôle prépondérant d’un nombre limité de bactéries dans l’activation du système immunitaire, notamment dans l’intestin. Les intestins sont le premier barrage de l’immunité interne et la première des choses à faire pour aider l’intestin à être en santé est de soigner son microbiote. La qualité de la défense immunitaire du cheval va dépendre de la diversité et du nombre de bactéries qu’il héberge. Un déséquilibre du microbiote intestinal est un déséquilibre dans la défense de l’organisme.

Les régimes alimentaires exercent une influence fondamentale sur l’équilibre du microbiote intestinal. Les changements de la qualité des pâtures (perte de la diversification de la flore, empoisonnement et appauvrissement des sols), du mode de vie du cheval (sédentarisation en box) et des régimes alimentaires modernes basés sur l’industrialisation entraînent un microbiote intestinal moins riche et moins diversifié que par le passé. Les habitudes alimentaires influencent fortement le microbiote intestinal, façonnant sa composition et son activité. Dans certaines situations, il perd son caractère symbiotique et entre en dysbiose.

Or il a un impact énorme sur la santé et les performances des chevaux. Aujourd’hui il est de plus en plus identifié qu’une dysbiose du microbiote intestinal est la cause d’un large éventail de maladies, notamment dans la sphère gastro-intestinale.

L’alimentation est un moyen naturel et efficace de fournir des nutriments, de l’énergie et une action assainissante et régulatrice du milieu intérieur gastro-intestinal pour contribuer au maintien du capital-santé du cheval.

Selon la théorie de Vincent, c’est le milieu légèrement acide et réducteur qui permet une action correctrice d’origine naturelle. Nous y trouvons l’amer, les algues vertes, les acides organiques, les aliments crus (fruits-légumes), l’eau de qualité, les eaux thermales à la source, les produits et aliments fermentés et lactofermentés, les microbes banaux, les bonnes bactéries, les enzymes et les vitamines naturelles.

Chez l’humain, nous pouvons nous poser la question à propos des soudaines envies d’acide qui s’impose à nous parfois : est-ce que le fait de se jeter sur le pot de cornichons ou d’arroser sa salade de vinaigre de cidre est le signe que notre microbiote aspire à un changement de terrain pour obtenir davantage de bonnes bactéries – sachant que les bonnes bactéries produisent des acides qui éliminent les bactéries dangereuses ? Nous comprenons mieux quand nous savons que le cornichon et le vinaigre sont des produis lacto-fermentés, riches en pré-biotiques et probiotiques qui renforcent et aident à rétablir notre flore intestinale.

Notons que dans l’alimentation native normale du cheval, l’amer est le goût principal, issu du végétal (herbes et racines, écorces et graines) mais qu’il disparaît dans les granulés industriels à base de céréales et sous-produits de l’agriculture comme les tourteaux et la mélasse. Or les substances amères sont un modérateur d'appétit naturel contrairement au goût sucré qui provoque des fringales. L'un des stimulants essentiels de la formation de sucs digestifs est ainsi absent avec pour conséquence des problèmes de digestion et des processus de fermentation et de putréfaction dans l'estomac.

Les substances piquantes (comme l’ail) jouent un rôle quasiment identique sur la digestion ; au-delà de leur efficacité contre les champignons et les bactéries pathogènes installés dans la muqueuse de l'estomac et de l'intestin, elles ont une action anti-inflammatoire, désinfectante et expectorante du circuit respiratoire. Les substances piquantes augmentent la « thermogenèse », c'est-à-dire qu'elles stimulent le métabolisme et qu'une faible quantité suffit à dilater les vaisseaux sanguins. La dépense énergétique et l'irrigation sanguine des organes et de la peau sont ainsi stimulées.

Soulignons aussi que la solution « cheval au box 22/24h + repas rapides emplis de sucre et d’amidon (granulés industriel classique) » n’est pas une formule favorable à la santé physiologique et psychologique du cheval. Ce dernier a besoin de marcher et de manger en continu des fibres avec des arrêts de 2 ou 3 heures pour se reposer.

Avec ces différentes notions en tête, Énergétique et Plantes regarde quels sont les nutriments et la phytothérapie appropriée aux chevaux afin de soutenir et favoriser un terrain propice à la santé de leur tube gastro-intestinal et renforcer leur système immunitaire :

a)  Avant tout : de la fibre, pas du grain.

Le cheval est un herbivore, pas un « céréalivore ». Son intestin est conçu pour digérer des fibres ligneuses cellulosiques tandis que sa capacité à métaboliser des céréales et leur amidon est limité.

C’est la digestion microbienne de la cellulose, et non des céréales qui fournit l’essentiel des sucres et des acides gras utilisés par le muscle du cheval (plus des deux tiers de ses besoins énergétiques). Son intestin peut tolérer une certaine quantité d’amidon. C’est la dose qui fait le poison donc la portion de céréales doit être réduite, et même supprimée chez les chevaux à activité nulle ou modérée. Quant au gluten, il doit être bannit et il faut cesser de donner du pain rassis, même pour la gâterie.

Le cheval est un mammifère herbivore, sa nature demande à absorber un régime alimentaire fibreux, pauvre en amidon et en sucre qui maintient la rétention hydrique dans l’intestin, ce qui a pour effet d’aider à maintenir un réservoir d’électrolytes et une hydratation quel que soit le niveau d’activité du cheval. L’humain ne peux pas transformer le système digestif du cheval créé par la Nature et peaufiné pendant des milliers d’années. C’est donc à lui de respecter ce système digestif en adaptant l’alimentation de son cheval.

Pour utiliser des céréales (orge, avoine uniquement), faites germer le grain avant de le donner à votre cheval car le processus de la germination consomme l’amidon du grain et le transforme en chaînes glucidiques simples beaucoup plus assimilables. Les grains fermentescibles comme l'orge et l'avoine contiennent du bêta-glucane, un prébiotique transformé par le microbiote intestinal en butyrate qui agit dans le métabolisme des muscles et représente un élément important de la performance sportive. Il joue aussi un rôle important dans la production de mucus dans l'intestin et il stimule également le système immunitaire.

Le Malt d’orge correspond à la graine germée dont le processus de germination est stoppé par la chaleur à l’étape où le grain dispose d’un concentré énergétique extraordinaire. Il contient alors de nombreuses enzymes et presque tous les acides aminés indispensables : la lysine, le tryptophane, l'histidine, la phénylalanine, la leucine, I'isoleucine, la thréonine, la valine, l'arginine. Il est riche en fibres, vitamines B, minéraux et oligo-éléments (sélénium, phosphore, magnésium, fer, zinc et cuivre). La germination du grain agit comme une pré-digestion. Son assimilation devient plus facile pour l’intestin.

Pour remplacer l’énergie fournie par les céréales, utilisez des graisses poly-insaturées et mono-insaturées et du sainfoin, une légumineuse riche en protéines, en omega 3 et en tanins qui limitent les rejets azotés contrairement à la luzerne. De plus le sainfoin, appelé aussi Esparsette, aurait des propriétés antiparasitaires.

Considérez aussi l’herbe des céréales qui concentrent un maximum d’actifs précieux et plus de phyto-nutriments que la plante adulte entre 10 et 14 semaines de vie, juste avant la floraison et la graine :

L’herbe d’orge est un superaliment riche en nutriments essentiels au corps : fibres pour le transit, chlorophylle, vitamines (A, B, C E, K, acide folique), minéraux (sélénium, sodium, magnésium, cuivre, manganèse, phosphore, calcium, zinc, fer, potassium) et protéines, enzymes et anti-oxydants (chlorophylle, superoxyde dismutase, catalase, proanthocyanidines), acides aminés essentiels comme la méthionine, la lysine et le tryptophane qui boostent l’organisme.

Sa haute teneur en chlorophylle et en fibres purifie, nettoie et détoxifie le foie, les reins, stimule le péristaltisme de l’estomac et de l’intestin, stimule le nettoyage du côlon et des parois intestinales. Elle favorise la réparation des muqueuses internes, cicatrise les ulcères gastriques et duodénaux. Elle contribue également à réduire les gaz, ainsi que la constipation et favorise la régularité des selles. Enfin son action alcalinisante permet de rétablir l’équilibre acido-basique du PH sanguin. L’herbe d’orge optimise la performance sportive du cheval.

La pousse d’avoine renferme l’essence de la plante à 10-12 semaines de vie. Une concentration maximale d’actifs précieux dont tous les nutriments de base pour l’organisme : des flavonoïdes à l’action apaisante et des saponines ; des vitamines A, C, E et K qui renforcent le système immunitaire ; du potassium, du magnésium, du fer et des acides aminés essentiels ; des protéines riches en trytophane, un acide aminé qui agit comme un précurseur de la sérotonine, le neurotransmetteur qui régule l’humeur, le sommeil et l’appétit. Ses lipides possèdent un taux important de galactolipides, qui ont un effet bénéfique sur le système nerveux. Enfin l’avoine contient une grande quantité de chlorophylle qui oxygène le sang et défatigue l’organisme ainsi que de nombreux antioxydants. Les fibres des tiges d’avoine ont des propriétés émollientes grâce à leurs mucilages qui se chargent de lubrifier le tractus intestinal, qui sont favorables à la dépuration de l’organisme et au maintien de la bonne santé de la flore microbienne de l’intestin. En résumé, l’avoine propose un éventail synergique de vitamines et oligo-éléments qui agit sur les douleurs articulaires, l’anxiété et le stress, les dépendances, les troubles du sommeil, la fatigue sexuelle, la mauvaise digestion et le mauvais cholestérol.

L’herbe de blé est composée de 70 % de chlorophylle, une molécule très riche en magnésium. Appelé le sang vert, la chlorophylle améliore la qualité du sang (détoxifiant du corps, évacue les toxines, les métaux lourds, la radioactivité, la chimiothérapie), active la réparation cellulaire, accélère la croissance musculaire et renforce les phalènes. L’herbe de blé est aussi riche en vitamines A, B, B1, B5, C, E et K, en minéraux, en protéines, en fibres, ainsi qu’en oligoéléments (fer, calcium, phosphore, potassium, etc.), ce qui lui permet de renforcer le système immunitaire. Son action anti-inflammatoire soulage les douleurs articulaires, tendineuses et musculaires. Enfin, l’herbe de blé diminue l’acidité gastrique et atténue les inflammations du côlon et des intestins.

Le son d’avoine provient des couches extérieures du grain d’avoine, y compris l’enveloppe et certains morceaux de grain. Il contient 80 à 85 % de tous les nutriments essentiels de l’avoine avec une grande quantité de fibres. C’est un rassasiant naturel qui favorise l’élimination des toxines. Ses fibres solubles ont la capacité de retenir l’eau, créant un gel lors de son transit dans le système digestif. Ce gel enveloppe et piège les graisses et les composés hydrocarbonés présents dans les intestins, régulant ainsi lors de son excrétion la quantité de cholestérol, de triglycérides et la glycémie du sang. Il contient beaucoup de bêta-glucanes aux effets anti-inflammatoires et stimulant du système immunitaire.

Tous les bienfaits de l’herbe d’orge et du son d’avoine sont présents dans notre synergie Phyto Microbiote.

b)      Les Oligo-éléments, les minéraux et les vitamines

Ce sont les briques primordiales pour construire un organisme fonctionnel. Leur déficit et leur excès peuvent tous deux s'avérer néfastes.

Les oligo-éléments ont l’extraordinaire faculté de se fixer sur des protéines, pour en modifier la forme et en changer les propriétés ce qui permet l’action métabolique et énergétique de l’organisme. Leur retrait de l’organisme provoque des anomalies structurelles et physiologiques tandis que leur apport infime prévient ou guérit ces troubles.

Ils possèdent des propriétés naturelles de catalyseurs, notamment d'oxydoréduction. Ils sont indispensables aux opérations de catalyse que le corps doit réaliser pour se procurer de l’énergie. Catalyser et contribuer au message hormonal constituent la base de l'action des oligo-éléments.

Beaucoup d’enzymes du corps présents dans de très nombreux métabolismes (lipides, glucides, protéines, ADN...) et régulant de très nombreuses fonctions (reproduction, croissance, fonctionnement du cerveau...) nécessitent un oligo-élément spécifique pour pouvoir fonctionner.

Certains oligo-éléments participent directement à la structure moléculaire des hormones ou à la synthèse de molécules hormonales, tandis que d’autres oligo-éléments (fer, zinc, sélénium) participent à la défense immunitaire, agissent contre les allergies et les infections (manganèse et cuivre), ont une action anti-inflammatoire et apaisent le système nerveux (magnésium et zinc). Les oligo-éléments participent aussi à la lutte contre les radicaux libres et jouent un rôle structural dans divers tissus organiques.

Chez le cheval, Le zinc, le cuivre, le fer, le sélénium, le manganèse, le cobalt et l’iode sont les oligo-éléments les plus importants pour son organisme.

Les minéraux sont nécessaires en quantité plus importante que les oligo-éléments. Ils interviennent comme constituants structurels, activateurs des réactions biologiques, régulateurs des échanges cellulaires. Les indispensables pour le cheval sont le calcium, le phosphore, le magnésium, le sodium, le potassium et le souffre.

Les vitamines sont indispensables à la croissance, à la fixation du calcium, au travail musculaire, à la peau, à la coagulation du sang, à la stimulation du métabolisme, à la protection de l’organisme. Sans vitamines, la constitution, la transformation et l'élimination de glucides, des protéines et de la graisse ne pourraient pas avoir lieu. Le cheval n’étant pas capable de synthétiser les vitamines, excepté les B et D, il est nécessaire de les apporter à l’organisme via l’alimentation : vitamines A, D, E, K, B, C.

Voici les meilleures sources d’oligo-éléments, minéraux et vitamines pour les chevaux : l’herbe du printemps et de l’automne, les algues, la spiruline, L’ortie, la levure de bière, Equicalci, OrtieLevure reminéralisant, les graines d’orge et d’avoine germées, l’herbe des céréales, la pomme, la carotte, la figue qui offre d’excellentes teneurs en minéraux, fibres et composés antioxydants.

c)      Les algues

Dix à quinze fois plus riches en oligoéléments que les plantes terrestres, elles captent directement par osmose les éléments minéraux de la mer et les concentrent. Les oligoéléments et les minéraux sont des catalyseurs enzymatiques indispensables aux multiples fonctions cellulaires du corps animal.

Véritables usines biochimiques, les algues synthétisent de nombreuses substances absentes des plantes terrestres. Ce sont des sources exceptionnelles de principes actifs pour la santé comme les vitamines et les acides aminés essentiels, aux propriétés anti-oxydantes, anti-radicalaires et anti-inflammatoires, régulatrices du transit et de l’activité métabolique des organes, qui améliorent la longévité du corps.

D’autre part, la répartition entre les différents macro-éléments et les oligo-éléments contenus dans les algues est celle du milieu intérieur des animaux supérieurs, ce qui garantit une parfaite biocompatibilité et une assimilation sans fatigue organique ni déchets.

De plus l’apport en iode de l’algue marine a une action rééquilibrante de la thyroïde, une glande endocrine régulant de nombreux systèmes hormonaux comme la croissance, la reproduction, le sommeil, la faim et le métabolisme. Enfin les algues sont un régulateur du transit par leur structure faite de fibres douces (mucilages) qui forme un gel piégeant une partie des sucres et des graisses dans l’intestin.

Enfin certaines comme le lithothamne ont une action régulatrice du pH interne et contiennent des acides aminés qui neutralisent l'acidité gastrique pour préserver l'équilibre acido-basique de l'organisme.

Tous les bienfaits des algues sont concentrés dans notre synergie Phyto Algues.

d)      Les prébiotiques et les probiotiques

Les prébiotiques sont des composants alimentaires (des sucres à chaine courte) non assimilables par la sphère gastrique qui traversent le tube digestif jusqu’au gros intestin et servent de support de croissance aux bactéries amies qui colonisent le gros intestin en agissant comme des nutriments pour leur développement. Ils modifient la composition et l’activité des bactéries de la flore gastro-intestinale. Ils diminuent les processus de putréfaction intestinaux, ils favorisent la digestion cellulolytique. Ils ont un effet positif quant à la prévention des coliques. Les plus courants sont : l’inuline, les fructo-oligosaccharides (FOS), la lactulose, les transgalacto-oligosaccharides (TOS), les manno-oligosaccharides (MOS).

Toutes les graines germées jouent le rôle de prébiotique et la germination augmente la biodisponibilité des protéines : avoine germée, orge germée, lin germé, ... L’avoine germée, entre autres, apporte des beta glucanes qui améliorent la dégradation des aliments en retardant la vidange de l'estomac avec un effet amortisseur sur l'oscillation du glucose dans l'intestin grêle et le sang provoquant un effet hypocholestérolémiant et améliorant l’équilibre de la microflore intestinale. Elle contient aussi des Avenanthramides aux propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires et anti-athérosclérotiques.

La drèche d’orge est un concentré de protéines, de fibres, de gras, de minéraux et vitamines très nutritif qui agit positivement sur la digestion et le transit avec une teneur en phosphore et méthionine (acide aminé permettant la biosynthèse des protéines et qui protège le foie).

Le marc de pomme est naturellement riche en matières cellulosiques, en acides organiques, en oligoéléments, en vitamine E et C, en potassium, en magnésium et en polyphénol, une molécule aux particularités antioxydantes anti-âge. La pectine de la pomme est diurétique, abaisse le taux de glycémie et aide à éliminer les métaux lourds présents dans l’organisme. La pectine fait partie des fibres alimentaires formant un gel dans l’intestin en présence d'eau qui emprisonne des métaux lourds, des radionucléides et permet leur élimination par les voies naturelles.

Les probiotiques sont des microorganismes vivants qui, une fois ingérés, exercent un avantage pour la santé, au-delà d’une alimentation normale. Ces bons micro-organismes doivent survivre à l’acidité stomacale, à la digestion, adhérer à la muqueuse intestinale et coloniser le tractus intestinal. Ils doivent également moduler la population microbienne pathogène, inactiver les enzymes facilitant le cancer, avoir des activités métaboliques et immunologiques avantageuses. Ils sont des régulateurs biologiques de la flore et une source de nourriture d’origine bactérienne. Ils renforcent l'immunité, favorisent la détoxication, une bonne digestion et augmentent la biodisponibilité des nutriments par une production accrue d’acide gras à chaînes courtes aux multiples effets sur le tractus digestif. Ils agissent sur la réduction d’inconforts digestifs, améliorent la régularité des selles ainsi que des fonctions de la peau et du poil.

Il existe actuellement de nombreux probiotiques issus de différents règnes : les bactéries lactiques (Bifidobacterium, Lactobacillus, Streptococcus, Enterococcus, Lactococcus sp.), les bacillus (bacillus sp.), les Fungi (Aspergillus sp.), les levures (Saccharomyces sp, Kluyveromyces sp.).

Les levures sont des champignons unicellulaires microscopiques qui procèdent à la fermentation des matières. Nous trouvons des levures pathogènes tel le Candida albican qui peut provoquer des mycoses et candidoses mais il existe aussi des levures à fermentation utile pour l’organisme aux propriétés thérapeutiques incontournables : antidouleur, anti-inflammatoire, cicatrisante, et antibactérienne.

Leur production de nombreuses vitamines contribue au bon état général des crins, du poil et des sabots, tandis que leurs oligoéléments facilement absorbables (chrome, sélénium, silice ou magnésium) corrigent les carences nutritionnelles, renforcent les défenses naturelles et combattent le stress oxydatif.

Les levures diminuent la douleur et l’inconfort intestinal. Certaines comme Saccharomyces boulardii préviennent les diarrhées infectieuses dues à Escherichia coli en se fixant autour de la bactérie pathogène, empêchant sa prolifération. Elles peuvent tapisser les cellules épithéliales intestinales, les protégeant ainsi des attaques bactériennes.

Une supplémentation en levures probiotiques dans les régimes riches en amidon augmente la concentration en bactéries consommatrices de lactate ce qui aboutit à une limitation de la baisse de pH et une régulation du milieu acido-basique.

Dans le tube digestif, les levures entraînent une forte augmentation positive de la population bactérienne totale et plus particulièrement de la population des bactéries cellulolytiques. Les levures maintiennent un pH élevé favorable à la digestion de la cellulose (supérieure à 6,5), permettant une meilleure transformation de l’aliment en énergie ainsi qu’un passage plus régulier dans le gros intestin. Elles sont indispensables pour réguler tout excès d’amidon dans le caecum induisant des fermentations excessives qui provoquent la baisse du pH et la production d’acide lactique.

Leur processus métabolique produit aussi le bêta-glucane, issu des parois cellulaires de la levure, un acide aminé très utile à l’organisme qui agit sur l’immunité en stimulant la production des différentes cellules du système immunitaire (les Natural Killer, les macrophages, les lymphocytes).

Les levures contiennent également du tryptophane, un des acides aminés essentiels à l’organisme, qui est nécessaire à la biosynthèse des protéines. Il est aussi précurseur de la sérotonine et de la mélatonine qui jouent sur l’humeur et le comportement alimentaire, qui favorisent la détente, l’endormissement et luttent contre l’état dépressif.

La levure la plus connue est Saccharomyces cerevisiae : la levure de bière.

Les Micro-organismes efficaces activés (EMA) est le probiotique par excellence qui permet de recoloniser l’intestin avec des familles diverses de bonnes bactéries favorables à l’équilibre du microbiote qui évinceront progressivement les mauvaises bactéries selon le principe de dominance. Les meilleurs assistants pour réussir un tel objectif se trouvent dans la Nature elle-même, à savoir les micro-organismes qui peuplent 70% de la planète et sont à la base de toute forme de vie. Une solution liquide d’EMA contient 80 souches de micro-organismes antioxydants longuement étudiées par le Pr Teruo HIGA (bactéries lactiques, levures et bactéries photosynthétiques ainsi que leurs produits métaboliques formés pendant la fermentation). Ce petit monde créateur d’un véritable potentiel régénérateur assure une bonne flore intestinale et renforce le système immunitaire. Les processus dégénératifs, inducteurs de maladies sont inhibés par les EMA qui stimulent la vie en accroissant la population des micro-organismes favorables à l’organisme.

Les aliments lactofermentés sont une source de probiotiques naturels. La fermentation permet de transformer les sucres d’un aliment en acide lactique ou en acide acétique grâce aux micro-organismes déjà présents dans l’aliment. Une sorte de pré-digestion qui dans une fermentation utile (c’est-à-dire qui ne passe pas par le processus de pourrissement) produit des vitamines et des acides et tue les bactéries responsables du pourrissement tout en renforçant la qualité nutritionnelle de l’aliment. La fermentation lactique, dérivée des lactobaciles naturellement présents dans l’aliment permet d’augmenter la digestibilité de celui-ci et sa teneur en nutriments.

Source d’aliments lacto-fermentés : le vinaigre de cidre, la bière, les ferments lactiques.

Retrouvez tous les bienfaits des prébiotiques, des probiotiques et des levures dans notre synergie Phyto Microbiote.

e)    Les graisses poly-insaturées (oméga 3 et 6) et mono-insaturées(oméga 9)

Les huiles végétales sont toutes antioxydantes et antiradicalaires lorsqu’elles sont vierges et issues d’une 1ere pression à froid non filtrée. Leurs acides gras jouent un rôle fondamental car ils régulent le fond inflammatoire de l’organisme et sont des constituants majeurs des membranes cellulaires et des cellules nerveuses. Par exemple :

-        L’huile d’olive a une action bénéfique sur le système cardiovasculaire.

-        L’huile de colza est remarquablement équilibrée en acides gras 3/6/9 et riche en vitamine E.

-        L’huile de lin est la plus riche en omega-3, équilibrante pour le cerveau (équilibre émotionnel) et le système cardio-vasculaire.

-        L’huile de chanvre a de puissantes vertus anti-inflammatoires (famille des cannabinacées).

-        L’huile de cumin noir (nigelle) est protectrice des membranes cellulaires avec des propriétés inhibitrices de l'histamine pour réduire les états allergiques.

-        L’huile d’avoine réduit la tension artérielle, contribue à la protection du tissu épithélial à l'intérieur de l'estomac et des intestins, agit positivement sur le système endocrinien (thyrostatine).

Associer plusieurs huiles permet d’obtenir un mélange optimal.

Les oléagineux sont caloriques, possédant une haute valeur nutritionnelle et un pouvoir coupe-faim incontestable grâce à leur richesse en fibres alimentaires :

-        la graine de tournesol est une excellente source de fibres et de fer.

-        La graine de potiron, outre son action antihelminthique sur le ver solitaire et les ascaris, lutte contre certaines bactéries comme escherichia coli ou staphylococcus aureus qui cause des dermatoses. Elle est aussi diurétique et a une action laxative douce sur les intestins grâce à sa richesse en fibres (enveloppe de la graine).

-        La graine de sésame non décortiquée est riche en protéines, possède une forte teneur en substances antioxydantes et en fibres alimentaires.

-        La graine de lin trempée est très riche en fibres solubles et insolubles agissant dans la régulation de la digestion, de la glycémie et de la santé métabolique. Son mucilage lubrifie l’estomac et les intestins, améliorant le transit paresseux et prévenant les coliques.

-        La graine de chanvre est particulièrement riche en fibres solubles et insolubles qui permettent de maintenir la régularité du transit intestinal et qui nourrissent les probiotiques présents dans le système digestif. Sa haute teneur en fibres agit contre les diarrhées et les constipations. Elle a une action nettoyante et détoxifiante sur le côlon. Très riche en vitamine E antioxydante, elle possède aussi un rapport omega-3 /oméga-6 très équilibré. Enfin riche en protéines très biodisponibles, elle contient 8 des acides aminés (le tryptophane, la lysine, la méthionine, la phénylalanine, la thréonine, la valine, la leucine et l'isoleucine), essentiels à l’organisme du cheval, qui sont utilisés en particulier dans le système musculaire pour la construction ou la réparation tissulaire et la puissance musculaire.

Retrouvez les bienfaits des oléagineux présents dans notre synergie Phyto Microbiote.

f)      Les acides aminés essentiels

Les acides aminés s’associent en longues chaines pour former des protéines, essentielles à la construction des cellules et des molécules. L’organisme utilise une vingtaine d’acides aminés pour se construire. Certains sont dits essentiels (histidine, isoleucine, leucine, lysine, méthionine, phénylalanine, thréonine, tryptophane et valine) car l’organisme est incapable de les fabriquer en quantité suffisante aussi doivent-ils être apportés via l’alimentation. Voici les plus intéressants dans la fonction intestinale et immunitaire chez le cheval :

L’arginine est importante pour la fonction immunitaire (contribue à l’activation des lymphocytes, des macrophages et des cellules Natural killer), pour la cicatrisation tissulaire, pour la circulation (l’arginine est hypotensive et elle participe à l’homéostasie cardiovasculaire). Elle améliore la capacité sportive (contribue à la synthétisation de la créatine qui améliore le métabolisme musculaire et la contraction des muscles). Elle participe à l’évacuation de l’ammoniaque via l’urine.
Source alimentaire : graines de courge, graines de chanvre, graines de sésame, graine de lin trempée, graine d’avoine germée, graine de tournesol germée, malt d’orge.

La thréonine aide la production de mucine, composant nécessaire du mucus qui lubrifie et protège la muqueuse intestinale. Elle joue un rôle dans le métabolisme des graisses et le système immunitaire.
Source alimentaire : graine de chanvre, graine de lin trempée, graine de tournesol germée, graine d’avoine germée, malt d’orge.

La méthionine est l’acide aminé de démarrage de toutes les chaînes protéiques et intervient dans le renouvellement cellulaire notamment au niveau des muscles, du foie et des crins. Elle joue un rôle dans la détoxification, la réparation des tissus et la protection des cellules contre les polluants et le vieillissement ainsi que dans le métabolisme des graisses.
Source alimentaire : graines de sésame, graine de chanvre, graine de tournesol germée, drèche d’orge.

La glutamine est l'acide aminé le plus abondant dans le sang et dans les muscles. Elle est aussi le principal composant de la paroi intestinale car elle est utilisée principalement par les cellules qui se multiplient rapidement (l’intestin, le système immunitaire). Elle aide à guérir le tissu épithélial endommagé qui tapisse l'intestin. Très sensible au stress physiologique ou psychologique qui peut faire baisser sa production dans le sang.
Source alimentaire : persil, spiruline.

La leucine favorise le développement de la masse musculaire. Elle est utilisée par le corps pour la construction musculaire et la production d'énergie. Elle participe à la régénération des tissus en permettant aux os, à la peau et aux muscles de se reconstituer correctement après une blessure ou un effort intense.
Source alimentaire : algues marines, spiruline, graine de sésame, de tournesol, de courge, levure, persil.

L’histidine aide à maintenir le pH sanguin à son niveau normal et fabrique la gastrine, une enzyme essentielle au processus digestif et à la libération des nutriments des aliments. Il est aussi précurseur de l’histamine, une molécule en œuvre dans la modulation des réactions immunologiques et inflammatoires, le transfert neuronal et la réaction allergique.
Source alimentaire : persil, avoine germée.

Le tryptophane est utilisé pour la fabrication du neurotransmetteur sérotonine impliqué notamment dans la régulation des comportements, de l’humeur, de l’anxiété ou encore de l’apprentissage. Il est aussi précurseur de l’hormone mélatonine qui régule les rythmes biologiques et aide à l’endormissement.
Source alimentaire : graine d’orge germée, herbe d’orge, pousse d’avoine.

Retrouvez les acides aminés essentiels dans notre synergie Phyto Microbiote.

g)  Les plantes médicinales

Essentielles, ne serait-ce que pour leur formidable capacité à réduire les états inflammatoires des muqueuses et à mobiliser les biorécepteurs naturels du corps pour rétablir les échanges biochimiques. Mais aussi pour leurs excellentes vertus antibactériennes, antivirales et antifongiques. Le choix des plantes répond aux déséquilibres des différents terrains :

  • Les plantes réductrices sont antioxydantes, relaxantes et revitalisantes (ex. : herbe verte, algues, carotte, thym, graines germées, pousse d’orge ou d’avoine).
  • Les plantes acides sont diurétiques, antiseptiques et dépuratives (ex. : bourgeon de pin, feuille de myrtille, bruyère).
  • Les plantes chargées en minéraux sont minéralisantes et équilibrantes (ex. : ortie, prêle).
  • Les plantes peu minéralisées favorisent les éliminations (ex. : queue de cerise).

L’ail (infections virales et bactériennes, antifongique), l’origan (vertus antibactériennes, antiseptiques et anti-infectieuses). L’éleuthérocoque (puissant stimulant du système nerveux central, des glandes surrénales et du système immunitaire qui augmente les capacités d'adaptation de l'organisme au stress et qui exerce une action régulatrice sur de nombreux organes. Il soutient les performances physiques et mentales).

L’ortie, souvent considérée comme une mauvaise herbe, est un précieux concentré de macro et oligoéléments, de vitamines, de protéines de qualité qui donnent des acides aminés essentiels, ainsi que des sels de calcium et de magnésium sous une forme particulièrement assimilable (pidolates). Elle regroupe tous les minéraux terrestres dont a besoin l’organisme.

Le goût amer du fenugrec en fait un tonique digestif qui stimule l’appétit et relance le système digestif tandis que les vertus adoucissantes de ces mucilages lui confèrent des propriétés anti-inflammatoires qui apaisent les muqueuses de l’estomac, de l’œsophage et des intestins. Son action hypoglycémiante favorise des taux de glycémie équilibrés et aide à réduire les taux élevés de lipides dans le sang. Ses propriétés participent à la protection des populations saines au sein du microbiote intestinal.

Le persil a également des vertus digestives : il stimule les sécrétions gastriques, facilite la digestion et soulage les flatulences. Il a une action bénéfique sur le foie, la rate, les intestins et l'ensemble du système digestif. Il soulage les troubles intestinaux (ballonnements, constipation, indigestions), calme les coliques néphrétiques.

Les feuilles du persil sont très riches en vitamine C et K, en potassium, en fer et en cuivre. Ses flavonoïdes et ses caroténoïdes détiennent des propriétés anticancéreuses et anti inflammatoires. Le persil a un effet diurétique, car il contient de la myristicine et de l’apiol qui ont le pouvoir d’améliorer le flux urinaire et d’éliminer les bactéries. Plus riche en vitamine qu’une orange, le persil renforce les défenses immunitaires et sa teneur en histidine (acide aminé essentiel) favorise la cicatrisation, notamment celle des ulcères de l'estomac.

L’anis et le fenouil calment les spasmes intestinaux, stimulent la digestion et préviennent la formation des gaz.

Le curcuma protège les muqueuses digestives (estomac et intestins) des réactions inflammatoires.

La sarriette avec sa teneur en HE camphrée, chasse et élimine les vers.

Le psyllium lie les dépôts de sable et de saleté dans le tractus intestinal du cheval et les transportent vers l'extérieur. Il lubrifie le tube digestif avec son mucilage et régule l’état des crottins (diarrhée ou constipation).

Les pépins du pamplemousse sont résistants aux champignons et aux bactéries. Leurs composés phytochimiques les rendent efficaces dans la lutte contre de nombreux germes : staphylocoque, streptocoque, salmonella, klebsiella, Légionnella, hélicobacter, herpès. Coumarines, flavonoïdes, glucosides, terpènes et protéines agissent sur environ 800 souches de bactéries et de virus, ainsi que sur environ 100 souches de champignons, ainsi que sur un très grand nombre de parasites unicellulaires.

Son action antibactérienne au niveau intestinal ne touche pas les indispensables bifidus et ne diminue que très peu les lacto-bactéries contrairement aux antibiotiques chimiques. L'ensemble de la flore s'en trouve améliorée. La pectine de pamplemousse est une source naturelle de fibres solubles qui facilitent le glissement des résidus. Ceci diminue l’absorption des mauvaises graisses, ralentit l’absorption trop rapide des glucides et réduit les inconforts digestifs tout en prévenant les diarrhées et en favorisant l’équilibre de la flore intestinale.

La propolis joue un rôle hygiénique et protecteur contre les invasions microbiennes ou fongiques. Sa concentration en flavonoïdes (acide benzoïque, acide gallique, acide caféique) et en vitamines A et B lui donne de nombreuses propriétés immuno-stimulantes, antimicrobiennes, antivirales, anti-inflammatoires, antiseptiques, désinfectantes, détoxifiantes, antispasmodiques, anesthésiantes, cicatrisantes, assainissantes et régénèrantes de la sphère gastrique et intestinale.

La papaye fermentée exerce des propriétés antioxydantes puissantes, dues à ses glucosinolates. Elle diminue la peroxydation des lipides et piège les radicaux libres responsables du stress oxydatif des cellules. La papaye comporte des composés phénoliques (catéchine, acide caféique), des caroténoïdes, des sucres ainsi que des fibres alimentaires. Ce fruit constitue également une source de vitamines dont les vitamines A, B,C et E. Elle exerce des effets anti-inflammatoires, stimule les défenses naturelles et favorise le confort digestif grâce à la présence de papaïne et de bromélaïne, enzymes protéolytiques.

Elle stimule la fabrication endogène de deux enzymes anti-oxydantes importantes dans notre organisme : le glutathion et la SOD (Super Oxyde Dismutase). De par sa teneur en vitamines, minéraux et protéines (notamment l'enzyme papaïne), elle aide à éliminer les saletés, résidus de calcaire et de substances chimiques qui peuvent occasionner des démangeaisons, des gratouilles et des pellicules. La papaïne est aussi un agent calmant et amincissant.

Retrouvez les bienfaits des plantes dans notre pack MICROBIOTE+ (synergie Phyto Microbiote et composé Nettoyage Intestinal)

h)  Le charbon végétal

Le charbon noir est utile pour aider l'organisme du cheval dans l'élimination des toxines contrariant le métabolisme. Recommandé pour soigner les dérèglements intestinaux, il permet d'éliminer les déchets métaboliques et les toxinoses. Excellent capteur de toxines, insoluble dans l’eau, le charbon noir activé permet une épuration digestive et agit comme un filtre totalement naturel qui permet un nettoyage profond du sang et des organes du cheval. Il est utile dans les symptomatiques suivantes : la diarrhée, les flatulences, les crottins nauséabonds les troubles intestinaux, l’infection intestinale et les fermentations, les intoxication.

Retrouvez ses bienfaits dans notre composé Nettoyage Intestinal.

i)    Les argiles bentonites

Dans son environnement naturel le cheval est géophage en consommant des terres argileuses qu’il choisit avec soin pour se supplémenter en minéraux et oligoéléments ou se soigner. Instinctivement il recherche leurs bienfaits, notamment leur action régulatrice du pH interne et de la flore intestinale. Il s’avère que l’argile est une substance vivante, donc pourvue de l’intelligence de la nature. Étonnamment, l’argile agit avec discernement, entrave la prolifération des microbes ou bactéries pathogènes, c’est-à-dire tous corps parasitaires, tout en favorisant la reconstitution cellulaire saine. Elle va là où est le mal et guérit à un rythme étonnant. Globalement, ses propriétés colloïdales éliminent les cellules détruites, enlèvent toutes les substances nocives. L’argile agit sur tous les tissus organiques pour détoxifier, activer la reconstruction des cellules et régénérer l’organisme. Elle régularise l'absorption des aliments et facilite la digestion. Elle calme le système nerveux, nettoie et enrichit le sang par sa capacité à fixer l’oxygène libre, sa contribution à la concentration des acides aminés et à l’assimilation des corps minéraux nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme.

Enfin son magnétisme naturel fait d’elle un puissant agent de stimulation, de transformation et de transmission d’énergie, apportant à l’organisme une réserve de force qui réveille les ressources énergétiques en sommeil et le potentiel vital du corps.

Le fango naturel de Gossendorf est une terre argileuse médicinale aux effets curatifs complets grâce à sa haute teneur en substances minérales et en oligoéléments (soufre, dioxyde de silicium, calcium, magnésium, manganèse, potassium, fer, …) et grâce à ses propriétés adsorbantes et absorbantes qui attirent et fixe les substances toxiques et les gaz issus de la métabolisation digestive pour les évacuer via les selles. Elle rééquilibre le métabolisme et purifie l’organisme tout en renforçant le système immunitaire.

L’argile bentonite, issue des cendres volcaniques, agit via ses vertus anti-inflammatoires et cicatrisante grâce à ses silicates d’alumine et son silicium, par l'adsorption de toxines bactériennes, de mycotoxines et de virus, par l'éviction de certains parasites, par l'arrêt des micro-saignements et la cicatrisation de la muqueuse stomacale et intestinale et par l'amélioration du mucus intestinal tout en régulant le pH et la production de gaz issus de la digestion.

Contre-indication à l’argile par voie interne :

- l'insuffisance rénale grave.

- en cas d'antécédent d'occlusion, ou de maladie comportant un risque d'occlusion du tube digestif.

- en cas de médication, donner les autres médicaments minimum une demi-heure avant la prise de l’argile.

Retrouvez ses bienfaits dans notre synergie Phyto Microbiote.

III/ Utiliser la bonne logique pour remettre les intestins de son cheval en état

Un premier bon baromètre est le test fécal équin qui permet d’identifier les populations bactériennes du microbiote de votre cheval grâce à la métagénomique et d’orienter efficacement son alimentation pour rééquilibrer son terrain. Le test fécal équin permet d’identifier :

- Quelle est la capacité du microbiome à traiter les nutriments dans les aliments comme le fourrage, les granulés, la paille et les suppléments ;

- Si les microbes de votre cheval sont incapables de digérer la quantité de protéines présentent dans sa ration ;

- Comment son alimentation affecte son tempérament et son comportement ;

- Si le régime alimentaire de votre cheval contribue à l’état inflammatoire de ses intestins et de son organisme, favorise la colite et les allergies ;

- L’état de fatigue de votre cheval et la vitalité de son système immunitaire ;

- La présence de bactéries pathogènes comme E. coli et Salmonella ;

- L'état du métabolisme de votre cheval ;

- La santé de son tractus gastro-intestinal.

Difficile de trouver en France un laboratoire qui propose le test du microbiome équin (la majorité analysent uniquement les vers intestinaux du cheval et la population d’œufs parasites), cependant des tests existent en Angleterre ou aux Etats-Unis (équibiome ou Succeed).

Cependant, avec ou sans test fécal, vous pouvez appliquer le protocole phytothérapeutique suivant pour aider au rétablissement des intestins équins défaillants :

1 – Nettoyer, détoxifier les intestins

Éliminez les céréales et toute source alimentaire porteuse de phytosanitaires, pesticides et métaux lourds. Donnez notre composé Nettoyage Intestinal, mélangée à du son de blé, destiné à décrasser l’intestin de l’intérieur, notamment ses villosités intestinales pour y décoller les résidus, les déchets et les métaux lourds qui seront évacués avec le crottin.

2 - Reconstituer la muqueuse intestinale et la flore intestinale

Ensuite utilisez notre synergie Phyto Microbiote contenant des argiles bentonites naturelles pour continuer une détoxification en douceur (neutralisant l’acide urique) tout en reconstituant les muqueuses gastriques et intestinales et en vitalisant le métabolisme digestif et général de l’organisme du cheval. De plus les terres argileuses participent au renforcement de la flore intestinale.

Notre synergie contient des probiotiques (qui ensemencent la flore intestinale) et des prébiotiques (qui nourrissent la flore intestinale) pour recoloniser le tube digestif avec de bonnes familles de bactéries qui, à terme, évinceront les mauvaises et permettront un changement de terrain positif (ph neutre).

3 - Nourrir et soutenir le microbiote du cheval

Il faut aussi donner au microbiote les conditions nécessaires à sa vitalité et à son développement au profit de la santé de son hôte en lui apportant les substrats et micronutriments dont il a besoin pour équilibrer ses populations bactériennes à son profit avec notre synergie Phyto Microbiote.

Vous pouvez aussi :

-        Pulvériser des micro-organismes activés (EMA) sur le foin et dans la ration.

-        Humidifier la ration avec du vinaigre de cidre dilué dans de l’eau.

-        Réintroduire des céréales uniquement sous forme de graines germées (orge et avoine).

-        Donner les bons acides gras et acides aminés pour optimiser les chaines métaboliques.

Retrouvez ce protocole naturel pour aider en douceur les intestins de votre cheval avec notre pack PHYTO MICROBIOTE+ qui contient le composé Nettoyage Intestinal et la synergie Phyto Microbiote.

Nous savons désormais que le microbiote intestinal joue un rôle dans les fonctions digestives, métaboliques, immunitaires et neurologiques. L’altération qualitative et/ou fonctionnelle du microbiote intestinal ou dysbiose est à prendre en considération dans certaines maladies chez le cheval, notamment parmi celles déclenchées par des mécanismes auto-immuns ou inflammatoires.

Le microbiote intestinal, s'il est optimisé, devient le meilleur allié du cheval. Le rôle d’une alimentation immunostimulante et immuno-neutre est primordial pour établir un bouclier immunitaire face aux différentes attaques que rencontre l’organisme tout au long de sa vie.

Nous avons conçu cette synthèse de connaissances afin de vous orienter sur ce que vous pouvez faire de manière naturelle pour optimiser la santé de votre cheval. Si vous souhaitez fouiller le sujet du microbiote du cheval plus avant, vous trouverez ci-dessous les sources qui ont construit cet article.

Précédent : Partie 1 - L’importance du microbiote intestinal

Sources :
Le charme discret de l’intestin - Giulia Enders. Edition Actes Sud
La diversité de l’écosystème microbien du tractus digestif équin - Sophie Sadet-Bourgeteau, Véronique Julliand. INRA Productions Animales, Paris : INRA, 2012, 25 (5), pp.407-418. hal-02647080
Étude des relations entre microbiote du gros intestin, métabolisme énergétique et performance sportive chez le cheval athlète - Maximilien Vasseur.
Impact des phages tempérés sur la stabilité du microbiote intestinal : la lysogénie n’est pas un long fleuve tranquille - Jeffrey Cornuault. Thèse de doctorat de l'Université Paris-Saclay - 27 Septembre 2018.
* Ohm-bioalternatives.com – Eric Ancelet
https://clesdesante.com/article-25395202-html/
https://doctonat.com/bioelectronique-vincent/
Brève histoire de la phagothérapie - A. Dublanchet, E. Fruciano. Médecine et maladies infectieuses 38 (2008) 415–420. 2008 Elsevier Masson
Bactériophages et phagothérapie : utilisation de virus naturels pour traiter les infections bactériennes - Ravat F., Jault P., Gabard J. Annals of Burns and Fire Disasters - vol. XXVIII - n. 1 - March 2015.
Linda BENNIS (Hons), Physiologiste et Nutritionniste Équin.
L’Argile qui Guérit– Raymond Dextreit. Mémento de Médecine Naturelle. Éditions Vivre en Harmonie, 1997.
Les silicates d’alumine (argiles) en thérapeutique, une pratique coutumière ancienne relayée dans la médecine moderne - Jade Allegre, Naturopathe et médecin. Université Paris XIII, Faculté de médecine de Bobigny. Année 2012.
Understanding the Holobiont: Crosstalk Between Gut Microbiota and Mitochondria During Long Exercise in Horse - Mach N, Moroldo M, Rau A, Lecardonnel J, Le Moyec L, Robert C and Barrey E (2021) Front.

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