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Quelle médecine complémentaire à la phytothérapie ? / fin

Quelle médecine complémentaire à la phytothérapie ? / fin

L’ostéopathie équine

La force et la vigueur propre au cheval nous font facilement oublier l’impact que notre propre poids peut avoir sur la locomotion du cheval. Nos déséquilibres posturaux inconscients et notre main de cavalier obligent le cheval à compenser avec sa propre énergie corporelle, voire gênent sa propre aptitude naturelle à compenser ses déséquilibres. Les surcharges opèrent un glissement du centre de gravité du cheval et modifient sa base de sustentation. Tout ceci a un impact sur tous les tissus du corps avec des contraintes musculaires, tendineuses et articulaires.

De par son système sympathique très sensible, son squelette simplifié et son hypersensibilité cutanée, le cheval est particulièrement réceptif à l'ostéopathie, d'autant plus qu'il sera près du sang.

Cette pratique manuelle qui résolve les pertes de mobilité et de motilité de la structure anatomique considère que tous les organes et les tissus sont en relation étroite avec les subtiles articulations du squelette. En conséquence le moindre déplacement ou l’altération des systèmes articulaire, osseux, ligamentaire ou musculaire interfère avec les vaisseaux et les nerfs reliés au cerveau, amène le blocage de ces éléments et entraîne alors la maladie. Quand les éléments d’une articulation ne peuvent plus être mobilisés au maximum de leur amplitude physiologique, il y a lésion ostéopathique. Le traumatisme crée une inflammation des tissus périphériques participant à la lésion qui engendre des répercutions fonctionnelles avec des phénomènes de compensation. Une chaîne lésionnelle ancienne non traitée entraîne une fibrose des tissus, une perte de mobilisation et d’amplitude et la création d’une position antalgique.

Les perturbations tissulaires ont des conséquences sur les nerfs et vaisseaux voisins pouvant modifier l’influx nerveux vers une hyper ou une hypoexcitabilité amenant des névralgies, des contractures ou des faiblesses musculaires ou encore une modification des tissus en relation avec les zones lésées.

L’ostéopathie est pertinente pour des pathologies où la fonction est altérée sans que les tissus soient trop dégradés. Elle considère le corps comme une entité dynamique et indivisible. Son but selon son fondateur Andrew Still, un fermier passionné de médecine, est de « maintenir ouvertes toutes les communications avec le cerveau et prévenir tout arrêt circulatoire du sang et des autres fluides. ». Elle fait appel à l’unité du corps, à la relation entre la structure et la fonction et au potentiel d’autorégulation et d’auto-guérison de l’organisme.

L’ostéopathie est à envisager quand il y a modification du comportement du cheval et apparition de refus :

- le cheval n'exécute pas correctement les exercices et figures demandés en selle ou à pied,
- il a des difficultés à abaisser son arrière-main et à se rassembler,
- il n'effectue plus les changements de pied,
- il n'accepte plus l'incurvation ou la contre-incurvation,
- il essaie de ruer ou mordre à la selle et au sanglage,
- il refuse le mors, devient dur en bouche,
- il n'utilise pas son dos à l'obstacle ou se met à dérober,
- les lendemains de concours sont douloureux,
- une baisse de performance apparaît.

Elle soulage le cheval des restrictions articulaires, libère les mémoires de la lésion ostéopathique au niveau des fascias des muscles, des viscères et des tendons et supprime les blocages viscéraux.

L’ostéopathie traite principalement les pathologies provoquées par les blocages dorsaux et leurs répercussions aux parties basses des membres :
- cervicalgies, dorsalgies, lombalgie,
- névralgies d'origine mécanique,
- affections du système d'équilibration,
- dérèglements hormonaux,
- tendinites,
- engorgements,
- élongations,
- claquages.

Mais elle agit aussi sur :

- les dermatoses,
- les affections viscérales comme les allergies pulmonaires et les coliques,
- l’arthrose

Les procédés ostéopathiques ont pour but de :

- rétablir l’équilibre en vasoconstriction et vasodilatation.
- supprimer les stases qu’elles soient veineuses ou lymphatiques.
- améliorer le métabolisme local.
- arrêter l’évolution des fibroses, scléroses et adhérences.
- améliorer la position, la forme et les rapports de l’élément traité.

Le geste ostéopathique est indispensable au cheval sportif de haut niveau pour maintenir son aptitude mécanique au mouvement et à l’effort. Un suivi ostéopathique synchronisé de son cavalier est pertinent pour améliorer l’évolution du couple. Mais bien souvent le cheval de loisir ou le cheval de club en a tout autant besoin, ne serait-ce que pour survivre au déséquilibre des postures de son (ses) cavalier(s). Et il n’est pas rare qu’un cheval qui vit au pré avec ses congénères se coince quelque part ou souffre de boiterie. Lui aussi profiterait des bienfaits de l’ostéopathie.

La chiropraxie animale

La chiropraxie diffère de l’ostéopathie par une action manuelle qui reste focalisée sur l’articulation, sans manœuvres dites « de force » comme en ostéopathie structurelle. Son but est de diagnostiquer et traiter les perturbations fonctionnelles, les syndromes douloureux et les effets neurophysiologiques en lien avec les troubles biomécanique du rachis. Son champ d’action s’articule autour de de la colonne vertébrale et du bassin et travaille à résoudre les blocages ou « subluxations vertébrales » par des manipulations, considérant que le dysfonctionnement articulaire bloque l’influx nerveux normal des individus sains.

Son objectif principal est d’augmenter la mobilité articulaire vertébrale pour rétablir le bon fonctionnement du système nerveux, de réduire la douleur et l'augmentation anormale du tonus musculaire. Bien que la chiropractie à la différence de l’ostéopathie ne recherche pas les atteintes à distance, cela peut indirectement avoir un impact positif sur la fonction viscérale, le système immunitaire et la diminution du stress.

Les raisons de consulter un chiropracteur équin et le comportement symptomatique du cheval sont les mêmes qu’en ostéopathie. Un examen du cheval en mouvement par le praticien, en longe et/ou sous la selle, puis la palpation dynamique de la colonne vertébrale, des membres et des tissus mous qui entourent les articulations permet de déterminer celles qui présentent un mouvement anormal menant à une mobilité réduite, à une altération de la fonction musculaire et parfois même à la douleur.

L’ajustement se fait avec les mains qui provoquent un micro-mouvement d’une grande vélocité sur une portion très précise de l’os ajusté, dans une position ou un angle d’action déterminé par l’anatomie de la structure concernée. Le maintien durable de l’effet d’ajustement est renforcé par un gainage musculaire donné sous forme d’exercices d’assouplissement et de renforcement à faire exécuter au cheval. Ceci afin de développer la musculature pour soutenir adéquatement la structure osseuse. Son propriétaire doit donc être proactif pour assurer le succès du traitement sur le long terme.

L’acte chiropratique peut aider à gérer les atteintes musculaires, articulaires, neurologiques ainsi que celles du squelette, dans certaines blessures chez les chevaux de performance. Il est indiqué dans les affections chroniques ou récurrentes, difficiles à diagnostiquer ou ne répondant pas aux soins vétérinaires traditionnels ou bien encore après une intervention chirurgicale. Sur ce genre d’atteintes, la chiropractie propose une évaluation et un traitement spécialisés qui font défaut en médecine vétérinaire traditionnelle.

Sources :
Élise Dagain – Approche de l’Ostéopathie en médecine vétérinaire équine – Thèse Université Claude-Bernard – Lyon I
Fabienne HASSINE – Intérêt de l’Ostéopathie dans les pathologies digestives du cheval - Thèse Faculté de Médecine de Créteil
Jean-Louis Duphil – L’incidence de l’utilisateur dans les problèmes et les pathologies liés au travail.
Kevin K. Haussler, DMV, DC, PhD - Chiropractie équine : principes généraux et applications.

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