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Florence Elie a accepté pour énergétique & Plantes de se pencher sur la question de « faire évoluer le lien du cavalier compétiteur à son cheval afin de renforcer leur relation dans l'écoute respectueuse ». Ceci a donné lieu à un échange que nous retranscrivons en trois parties. Nous sommes très heureux de le partager avec vous, nous espérons qu’il nourrira votre réflexion personnelle et apportera la lumière à ceux qui cherchent à développer le lien avec leur cheval :
PARTIE 2 - DÉMONTER SES CROYANCES POUR ÊTRE EN LIEN AVEC SON CHEVAL
E&P : si nous voulions résumer un petit peu votre métier, Florence Elie, vous êtes un être qui vient proposer des solutions et un processus d'évolution au cavalier et son cheval, que ce soit pour une équitation d’amateur ou que ce soit dans le cadre d'un challenge sportif de haut niveau. Nous pourrions appeler cela un bilan de conscience corporelle de couple. Le cavalier et le cheval se présentent à vous et ensemble, vous analysez ce qui empêche la performance, que ce soit sur le plan émotionnel, mental ou physique. Vous regardez comment le déséquilibre de l'un provoque le déséquilibre de l'autre et vice versa. Vous aidez à minimiser, à corriger et à harmoniser l’ensemble afin que la performance sportive puisse être au rendez-vous. Mais pas seulement l’excellence sportive, la performance du plaisir et du bien-être d’être avec son cheval aussi.
Votre domaine de compétence développe l’art du moment présent, l’art d’être à soi pour mieux entendre l’autre, humain ou animal. Il amène aussi à un travail plus difficile : découvrir ses ressources et ses limites et trouver sa juste place. Expliquez-nous ce que votre coaching peut amener à un cavalier compétiteur et à son cheval ?
Florence E. : justement, vous m’enlevez les mots de la bouche, c’est cette chose importante que je souhaitais transmettre aujourd’hui : c'est avant tout redonner vraiment la juste place du cheval auprès de l'humain, que ce dernier soit cavalier ou pas. Au sens plus large, la juste place de l’animal.
J’ai rencontré des cavaliers avec des objectifs sportifs et des performances à la clé. Nous avons fait un travail sur la conscience corporelle et puis ensuite un travail sur la conscience des émotions. Les résultats étaient bons mais ils n’étaient pas suffisamment bons pour ce que le cavalier voulait.
L'autre travail qu’il a fallu faire par la suite, c'est justement de lâcher prise sur la performance sportive afin de pouvoir y accéder après. Il y a un autre apprentissage d’abord pour arriver éventuellement à une performance sportive. Si la réussite est mon seul et unique but en écartant l’importance de l’axe physique, de l’axe émotionnel et de l’axe mental sans globaliser le tout ; si, même, je mets tout en œuvre pour le réaliser, pour moi, pour mon cheval et pour notre couple, que nous fonctionnons bien ensemble, je ne peux pas être dans le contrôle car nous ne sommes pas des machines. Un facteur environnemental ou biologique fait que peut être ce jour-là, cette performance-là, ne sera pas réalisée.
Le travail de développement de cette connaissance de soi que nous faisons ensemble permet tout simplement de savoir prendre du recul par rapport à ce résultat et de pouvoir regarder ce qui est, ce dont il faut prendre conscience. J’ai un exemple très féminin.
J’ai suivi une cavalière qui, dans la période de ses menstruations, avait remarqué que son cheval ressentait ce changement. Il se passait beaucoup de choses intérieurement, elle était vraiment à fleur de peau. Dans ce moment-là, c’était beaucoup plus compliqué pour elle de gérer son émotionnel et elle me disait : « c'est quand même fou, sur cette période-là, je n’ai jamais les résultats escomptés. C’est plus compliqué de rentrer en lien avec mon cheval. ».
Bien sûr ! Parce que son corps avait la nécessité de cette période d’écoute où il avait vraiment besoin de repos. Ce fut donc intéressant de voir qu’à la suite de ce travail de connaissance de soi que nous avions développé avec son cheval en regard de ces périodes-là, elle ne s'inscrivait plus à des épreuves pendant cette phase hormonale.
Du coup tout son classement général sur une année s’est vu changé positivement car il n’y avait plus d’épreuves l’amenant à l’échec grâce à cette finesse dans l'écoute de soi, des besoins de son corps. Le fait de moins sortir son cheval faisait aussi qu’il était beaucoup plus performant au final. Ce cheval vivait en box, nous avons fait une mise au pré partielle.
Il y a aussi la nécessité de travailler sur l’axe mental car beaucoup de codes autour de nos expériences ont façonné des croyances, mais aussi l'éducation que nous avons pu recevoir de nos parents. Nous en faisons des vérités et nous avançons avec. Nous devons casser cela. Elles peuvent nous avoir servi un temps et nous desservir aujourd’hui. Nous devons voir quand elles nous limitent dans la réalisation de soi, car c’est à cet instant qu’il est temps de changer notre perception pour mettre une nouvelle croyance à la place et voir si cela marche mieux.
Aux yeux de cette dame, mettre un cheval de concours de haut niveau au pré, préalablement à une épreuve, n’était pas envisageable. Suggérer cela l’inquiétait. Qui peut dire si ce cheval ne sera pas mieux dans sa tête s’il vit au pré ? L’idée c’est d’accepter de faire l’expérience. S’il faut rassurer le mental ? Alors cherchons des études qui montrent les bénéfices pour les cavaliers professionnels, certains ont déjà commencé à tester cela. Je l’invitais à expérimenter par elle-même. Cependant il a fallu d’abord travailler sur une croyance profonde : sa peur que son cheval se blesse au pré.
E&P : c’est probablement une croyance très répandue chez les cavaliers habitués à avoir leur cheval en box. L'idée que le cheval va se blesser s'il reste trop longtemps pré. Ce n’est pas faux car le fait d’être enfermé nuit et jour met le cheval sous pression intérieure. Quand on lui ouvre la porte pour le lâcher au pré, il se défoule. Là est le risque. Un cheval qui passe ses jours et ses nuits au pré est complètement différent. Il n'a pas besoin d’exorciser cette tension intérieure et il n’explose pas pour se défouler. Le fait de marcher en permanence parmi ses congénères le rend bien dans son mental et dans son physique, il est zen.
Florence E. : complètement. Tu vois très rarement des chevaux vivant au pré faire de grands galops et se cabrer. Tu les vois brouter tranquillement, faire une sieste, couchés, se gratter sur les arbres.
E&P : parce qu’ils s’expriment au moment où ils en ont envie, ils sont calmes et zen le reste du temps.
Florence E. : l’axe mental est donc très important à travailler chez le cavalier et son cheval. Il faut qu'il devienne notre allié plutôt que notre ennemi. Il ne nous dirige pas toujours sur la meilleure des voies pour nous parce que nous évoluons. Ce qui a été bon pour nous pendant 10 ans peut ne plus l’être l’année suivante. Il faut un peu sortir de sa zone de confort et de sécurité.
E&P : si je résume ce sur quoi il faut travailler pour améliorer notre relation au cheval et à soi-même et pour améliorer les résultats du couple cavalier/cheval, c'est de travailler sur notre système de croyances. Il s’agit de démonter les fausses croyances en rapport avec le cheval et en rapport avec soi-même. Cela signifie développer sa conscience corporelle, sortir de l'inconscience. C'est accepter de descendre du dos du dragon : autrement dit lâcher prise, grandir, accepter.
Florence E. : oui, très belle métaphore. Exactement. Je lâche prise sur mon objectif et mon attente. C'est le meilleur moyen de le voir se réaliser.
E&P : la métaphore du dragon avec son dos et ses creux représente la notion de cycle et nous, humains, avons tendance à vouloir échapper à tous les cycles de la nature humaine et à croire que nous pouvons vivre sans s'inscrire dans ces rythmes, ne pas s’en préoccuper ni en comprendre l'importance tout en gardant notre santé. Alors que notre biologie et notre métabolisme sont totalement assujettis à ces cycles.
Dans l'exemple que tu cites, la phase très féminine des menstruations, avec cette ébullition hormonale qui s'installe dans notre corps est typiquement l'évocation d'un cycle auquel on ne peut pas échapper. Le fait de ne pas vouloir le conscientiser et le prendre en compte nous met dans une méforme. Nous voici à côté de la plaque car nous ne pouvons pas performer. Certains verront ce cycle comme une faiblesse mais d’un point de vue énergétique, cela n’en est pas une. Ce sont des moments où l'énergie circule différemment en nous.
L'énergie qui circule de l'intérieur vers l'extérieur, correspond au dos du dragon et quand elle circule de l'extérieur vers l'intérieur, ce sont les creux du dragon qui correspondent à des phases de cycle telle la menstruation par exemple où on a besoin d'être dans le repos physique, dans l'intégration intérieure, la conscientisation du vécu. Vouloir y échapper nous expose à la méforme, voire à l’accident ou l'échec.
Florence E. : j'ai l'exemple aussi d'une cavalière qui a souhaité acquérir une jument avec des papiers et des résultats. Son niveau équestre augmentait et la petite jument qu’elle montait ne convenait plus à sa progression. Cette jument, durant la période de ses chaleurs, était selon ses termes : « imbuvable ».
Sa cavalière n’a pas compris tout de suite que cette période était extrêmement douloureuse chez cette nouvelle jument ce qui mis à mal leur relation. La jument est devenue agressive, pas uniquement quand elle avait ses cycles mais quasiment tout le temps. C'était devenu une façon de se protéger, elle était dans l’hyperesthésie. A sa façon non humaine, la jument ne comprenait pas pourquoi son humaine la forçait quand elle ne pouvait pas.
Il s’est avéré que la jument avait des kystes aux ovaires ce qui rendait son cycle très douloureux. C’est donc posée la question du choix à faire : arrêter la compétition pour soigner la jument. Avait-elle un lien d’attachement à cette jument suffisant pour mettre de côté ses performances, ses souhaits, ses attentes ?
Nous avons donc fait toute la phase de travail d’acceptation de cela. Elle a choisi de s’occuper de la santé de sa jument d’abord et de mettre son année de performance sportive de côté. Cette année-là nous avons organisé tout le travail équestre au sol, à pied et autour du SOI. Nous avons progressé sur la déception et la frustration engendrées par cette situation ou comment utiliser l’énergie de ces deux émotions-là pour développer une meilleure connaissance de soi et une écoute corporelle. Cette période de quelques mois a tout changé avec une belle révélation finale pour elle.
Le lien qu’elle a développé avec sa jument est devenu très fort et a changé totalement son parcours. Elle a arrêté les concours, elle s’est formée à l’équicoaching. Bien souvent nous pourrions prendre cela comme un échec. Mais écouter, apprendre à écouter son cheval, qui parfois sait mieux que nous que le chemin sur lequel nous sommes n'est peut-être pas le meilleur, il n'est pas forcément mauvais, mais il y a encore mieux pour nous.
Souvent les grandes déceptions et les grandes frustrations nous indiquent la voie du changement. Le chemin peut avoir été bon pendant des années cependant aujourd'hui nous pouvons être prêt à autre chose mais nous n'arrivons pas à le voir parce que notre mental et nos croyances empêchent notre perception de ce qui nous convient.
C'est important d'aller voir en soi pour augmenter sa conscience corporelle, de travailler sur les croyances qui proviennent de notre mental. C’est important de développer une fragilité émotionnelle. Le dernier point d’importance est l'écoute du cheval et soigner son cheval. C'est à dire que : en prendre soin à travers les plantes, les massages, la naturopathie, la biorésonance, la kinésiologie, le shiatsu, l’ostéopathie, tout ça, c'est à mon sens aujourd'hui le développement d’une bonne relation avec lui et l'augmentation des performances aussi bien de l'humain que du cheval. C’est vraiment aujourd'hui la quatrième clé sur laquelle j'appuie énormément. Soyons à l’écoute des limites de notre cheval, et des nôtres, pour une relation respectueuse.
E&P : cela fait partie de la recette pour mettre son cheval en sécurité, pour lui donner cette notion de sécurité qui est primordiale pour lui s’il veut fonctionner sereinement et être dans le bien-être.
Florence E. : oui, c'est exactement pareil pour nous. Nous ne pouvons pas donner le meilleur de nous quand nous ne sommes pas dans cet équilibre. Pourquoi ne pas se diriger sur cette écoute-là de plus en plus ?
Quand je vais voir des chevaux pour un massage par exemple, je montre à son cavalier ce qu’il peut faire lui-même avec son cheval. Parce que cela le rend autonome à apporter du bien-être à son cheval. Passer dix minutes ce n’est rien - c'est le temps d'un pansage - sur des gestes qui vont détendre le corps, l’échauffer ou qui vont permettre une récupération active derrière et développer la connexion entre eux.
Vois-tu, j'étais un peu réfractaire à aller sur les terrains de concours parce qu'il y a beaucoup de choses qui sont encore dures pour moi à regarder, comme le traitement des chevaux et des humains aussi. Parfois les humains se maltraitent beaucoup. Je perçois et ressens les souffrances physiques ou émotionnelles, donc je me disais toujours que je ne mettrais plus les pieds sur des terrains de concours car cela m’était insupportable.
Mais pourquoi pas, en fait ? J’ai une amie qui fait les massages sur la personne et je m’étais dit qu’elle pourrait faire le cavalier pendant que je m’occupe du cheval afin de faire goûter aux gens le bien-être que ressens le cheval lors d’un massage. En travaillant sur la partie du corps selon ce que souhaite l'humain pour son cheval et pour lui, je pense qu'il y a un bénéfice certain pour l'un comme pour l'autre.
E&P : peut-être qu’aujourd’hui l’époque est plus propice ? Nous avions essayé de mettre cela en place sur les terrains de concours il y a 20 ans. Dans les salons de bien-être, cela marche très bien mais sur les terrains de concours c’est autre chose. A l’époque c’était pareil pour les plantes. Notre stand était présent mais nous n’existions pas. Personne ne le voyait, personne ne s’y arrêtait, personne ne venait poser des questions ni voir les produits. Les cavaliers professionnels et amateurs ne s'intéressaient pas du tout au shiatsu équin et humain ni à la phytothérapie pour les équidés. Ceci a évolué petit à petit mais cela reste quand même timide dans le milieu professionnel de la compétition équestre. Il fallait être patient et c’était très décourageant à l’époque. Le regard du cavalier professionnel sur le cheval n'était pas du tout tourné vers son bien-être.
Cela va un peu mieux depuis que certains grands cavaliers professionnels, à l’exemple de Michel Robert, ont introduit les thérapies alternatives équines dans leur travail. Nous avons fini par laisser les terrains de concours, nous travaillons aujourd’hui directement en conseil phyto-thérapeutique avec les propriétaires de chevaux, les cavaliers, les entraîneurs. Aujourd’hui le potentiel existe pour une relève dans ce domaine.
Florence E. : oui, je me suis amusée une année à proposer pendant les vacances scolaires des initiations aux enfants. J'ai proposé des massages pour leur poney de club, à la place du pansage. Pendant dix minutes, ils apprenaient des gestes pour détendre l'encolure, détendre les muscles du dos et les muscles de la croupe. Tu leur apprends ainsi les parties du corps du cheval et ils apprennent à ressentir l’animal sous leurs mains. C’est essentiel d’acquérir petit la notion de faire du bien à son poney avant et après l'avoir monté pendant 1 h. D’ailleurs, 1h c’est trop ! Au vu de l’anatomie du dos du cheval, le monter 20 minutes est amplement suffisant !
E&P : un des idéaux à atteindre serait l’intégration de la connaissance du massage du cheval dans les Degrés de la fédération équestre.
Florence E. : j’œuvre en ce sens. J’ai obtenu des contacts par le biais d’une amie qui travaille à la fédération en tant qu’instructrice et qui enseigne aux futurs moniteurs. Elle m’invite une fois l’an à intervenir dans ses cours, ce qui, à mon sens est trop peu mais mieux que rien. J’interviens auprès de ces élèves moniteurs sur la gestion du stress mental durant les épreuves d’avant monitorat. J’explique au futur cavalier professionnel la nécessité du travail sur les axes émotionnel et corporel. Je propose un échauffement à pied pendant dix minutes dans la carrière où j’adapte le travail que je fais à la maison avec le cavalier qui souhaite un peu étudier sa posture corporelle à cheval. Nous sommes en liberté dans le pré et nous travaillons d'abord notre conscience corporelle à soi, l'entrée auprès de son cheval en liberté puis comment sortir le cheval pour le travailler.
Donc je fais faire à ces élèves du monitorat dix minutes d'étirements à leur cheval pour qu'ils apprennent à ressentir son corps pour l’échauffer correctement avant de monter dessus. Effectivement si c’était enseigné dans les galops la relation cheval-cavalier s’améliorerai chez tous très vite. Aussi je continue d’insister pour que les programmes changent.
E&P : C’est formidable qu'il y ait des nouvelles têtes qui émergent avec cette énergie pour maintenir, relancer cette direction.
Florence Elie interviewée
par Marie Simonet Michon (Énergétique & Plantes).
=> Suite de cet entretien : transcender sa frustration en cas de conflit avec son cheval.
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Article très intéressant, merci Lire +
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BonjourJ'ai un cheval de course qui signe de nez avec un sang de couleur rouge revif lorsque fait... Lire +
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Bonjour, J'ai un cheval qui vit dehors. Dès qu'il est immobilisé au boxe une demi journée il fai... Lire +
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