Soins et santé du cheval avec la phytothérapie < Retour

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mélange de plantes concassées

Ce qu’il faut retenir
C’est la connaissance et l’observation de son cheval et de son comportement qui est la clef de voûte de la prévention et permet un choix judicieux de plantes pour :
- Restaurer un état de santé déficient, après une maladie ou un accident ;
- Renforcer le terrain du cheval pour enrayer une fragilité constitutionnelle ou acquise ;
- Donner et restituer un confort à l’appareil locomoteur lors et après de gros efforts ;
- Améliorer le potentiel énergétique et la résistance à l’effort ;
- Activer l’élimination des déchets, drainer les résidus et les toxines de l’organisme ;
- Apporter des éléments essentiels au développement, à la croissance, pour l’entretien de l’acquis.
Certaines plantes fraîches peuvent rebuter le cheval par leurs constituants. Elles se protègent ainsi de leurs prédateurs, insectes et herbivores. C’est le cas de l’ortie, du chardon-Marie et des plantes riches en huiles essentielles. Le séchage élimine ces barrières et elles correspondent alors à du fourrage très spécifique, concentré de vertus et de bienfaits.


bien-être par les plantes

Question de dosage et de temps
Les plantes séchées que nous utilisons à Énergétique & Plantes sont sans danger pour le cheval, même à dose importante. En médecine douce, leur action se fait par la façon de les distribuer sur une durée de 3 semaines minimum à plusieurs mois. C’est la répétition de ces petites doses de composé qui influent sur l’état de santé. Ainsi, nous obtenons de très bons résultats sans agresser l’organisme. Le dosage journalier varie selon que l’on souhaite une action d’entretien ou une action thérapeutique. Une cure agit sur une pathologie inflammatoire, soudaine et passagère. Si la pathologie est très ancrée, chronique, récidivante, il est possible de maintenir le cheval sous l’effet des plantes quasiment en permanence surtout si cela lui procure un bien-être conséquent.

Nous rappelons que nos indications ne doivent en aucun cas se substituer à un avis thérapeutique vétérinaire. Les plantes aromatiques et médicinales doivent être considérées comme un appoint complémentaire à l’alimentation du cheval.

La circulation de l’énergie dans le corps et la psyché du cheval
Le corps physique ne suffit pas à la fonction vitale. Celui-ci a besoin du corps énergétique pour fonctionner et survivre. Retirer ce dernier au corps physique provoque la dégénérescence organique, d’où l’importance primordiale pour votre cheval de la bonne marche de son système énergétique.
Tout blocage énergétique entraîne un dysfonctionnement physiologique à court ou moyen terme et un ralentissement des circulations dans le corps : énergie vitale, sang, bol alimentaire, liquides organiques, hormones, etc.
La fonction énergétique des plantes aromatiques et médicinales agit sur la psyché du cheval et sur son organisme entier par apaisement, décongestionnement, dispersement, dissipation, abaissement, élimination ou au contraire par stimulation, tonification, réchauffement.

La notion de vide énergétique
Toute pathologie est induite par un état de vide énergétique et un vide engendre en contrepartie une plénitude énergétique. L’oscillation chronique du système énergétique sur de trop grandes amplitudes affecte l’organisme et la fonction immunitaire.
Les plantes aromatiques et médicinales sont là pour aider l’organisme a inverser l’excès ou l’insuffisance énergétique et le soutiennent durant la phase de régulation.

Signes d’un état de vide

  • Asthénie, fatigue, essoufflement, difficultés respiratoires ;
  • Crainte du froid, refroidissement du corps, membres plus froids que la normale ;
  • Diminution de l’appétit, lassitudes, suées excessives ou spontanées, urines abondantes et claires ;
  • État statique ou tendance à l’immobilité, ne se donne pas comme d’habitude ;
  • Le mouvement est lent, le cheval traîne ses pieds en pince, il trébuche facilement ;
  • Diarrhées ou crottins mal formés et mous ;
  • Pouls vide et faible, palpitations ;
  • Coloration de la langue pâle ;

Les efforts que fournira le cheval aggraveront son état de vide.

Signes d’un état de plénitude

  • Respiration haletante, bruyante, sifflante ;
  • Agitation et impatience ;
  • Douleurs aiguës et persistantes ;
  • Gonflement, distension, bosse ;
  • Raideurs, crampes musculaires, courbatures, entorses ;
  • Fièvre, soif excessive, yeux rouges ;
  • Ralentissement du transit intestinal ;
  • Tremblements, paralysie, immobilité ;
  • Coloration de la langue : rouge, bleue, violacée.